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  • Bonne Année 2012

    imagescak0tre7.jpgBonne et heureuse année 2012

    C’est avec joie et amour que je vous souhaite tous mes vœux de bonheur.

    2012 s’annonce sous le signe de la communication, de la conscience du bien être, le sien, mais aussi celui des autres. L’énergie, que nous recevrons tout au long de l’année, sera une énergie bienveillante. Celle du partage des savoirs, des accords de paix, du soutien mutuel, de la solidarité. Contrairement aux divinations catastrophes dont nous sommes malheureusement abreuvés. A nous de ne pas nous laisser influencer!

    Cela ne veut pas dire que notre monde aura complètement changé, que « tout le monde sera beau et gentil ». Non, cela nous indique, qu’il est temps pour chacun d’entre nous de changer et de prendre conscience de la portée, de nos actes. Cette solidarité, ce soutien, cette communication, ce souci du bien-être de chacun, soi et autrui, partira de nous. Une fois fait, l’énergie ambiante soutiendra tous nos efforts.

    Comment allons-nous nous y prendre ? Voilà la question à se poser. La réponse appartient à chacun d’entre nous. Chacun à notre façon, selon nos moyens, où que nous soyons, pouvons apporter notre touche personnelle et mettre en œuvre cette énergie.

    Photo-brochure-perso.jpgPour cela il nous faut simplement écouter notre cœur, puis se demander : que puis-je faire pour mettre en œuvre ce que mon cœur souhaite ? Chacun reconnaitra sa réponse. Ensuite, eh bien, il faut OSER ! Oser accomplir, oser poser des actes que notre mental peut mettre en doute. Du genre : mais qu’est-ce que tu crois ? D’autres y ont pensé avant toi ! Tu te prends  pour qui ? Tu crois qu’on t’a attendu ? Et bien d’autres phrases encore….. Toutes plus assassines les unes que les autres.

    Donc pour cette nouvelle année, je vous souhaite à tous et toutes d’OSER être vous-mêmes, d’OSER faire, dire, écrire, ect… Ce que votre cœur vous dicte. Que cette année soit douce et harmonieuse. Dans la joie, le partage et l’amour. N’oublions pas la JOIE car c’est une émotion puissante, porteuse d’une énergie de vie, de création.

    C’est avec joie et amour que mes pensées s'envolent vers vous.

    Chantal  

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  • Le désert

    Voici, en partage quelques photos de notre périple en terre africaine et de brefs aperçus de notre quotidien durant notre séjour et le stage "Entrer en contact avec son guide intérieur" du 23 au 29 octobre 2011.

    imgp1427-1.jpgNous voici embarquées pour l'île de Djerba. Tout est calme au pays des rêves. Quelques turbulences, mais rien de grave.

     

     

     L'arrivée se fait en douceur et de nuit. Sur le chemin de l'hôtel changement de décors, nous avons déjà un petit aperçu de cette terre africaine. Moins de circulation, plus de chaleur.

    Au petit matin, le mini bus nous attend pour une découverte brumeuse du sud tunisien. C'est une surprise, nous traversons quelques villages déserts, c'est vrai qu'il est encore tôt.

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     Nous franchissons, sous la brume, la région montagneuse de Matmata et ses magnifiques points de vue,  sa végétation de petits arbustes et ses oueds asséchés plantés de palmiers. Région des Berbères troglodytes. Un petit arrêt pour les amateurs de photos et les gourmands.

    p1060280.jpgDégustation d'un thé à la menthe, aux amendes, accompagné d'une corne de gazelle. Un vrai délice, tandis que d'autres chechent la trouvaille ou le chèche assortis à leur carnation, dans la boutique de souvenirs.

    p1060286-1.jpgChaleureux accueil en pays berbère, avant de reprendre le bus et notre tour jusqu'à Douz. Dernière oasis avant l'entrée dans le désert de dunes.

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    La route, nous nous ne voyons qu'une piste, serpente au mileu de petites dunes chaotiques, les turbulences sont fréquentes, il faut s'accroché, quand on ne s'ensable pas. Qu'importe, le ton est à la rigolade, on se fait prendre en photo à vouloir pousser une voiture dont les roues ne touchent plus le sol. Qu'à cela ne tienne, nous repartons dans l'autre voiture. Celle-là sera dépannée plus tard. Enfin notre périple valait le coup, le paysage est à couper le souffle et grandiose, nous voici arrivés au campement.

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    Inattendu! Un orage en plein désert, il s'approche mais nous sommes sous le charme. Les couleurs, la luminosité, c'est une surprise, nous sommes comme des enfants qui découvrent des merveilles.

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     L'atelier Land Art, où tout le monde participe, nos hôtes nous ont bien aidés. Et comme tout est ephémère, la fin enflammée de l'oeuvre nous fascines. Puis, les hommes se mettent au défi d'enjamber les flammes dans de grands éclats de rires et d'applaudissements.

     

    p1060602.jpg     p1060599.jpg Durant l'atelier d'éveil créatif, on se découvre un talent caché. Et les levés de soleil sur les hautes dunes, où l'on découvre la rotondité de la terre dans cette immensité dunaire. En redescendant au camp, un petit déjeuner au coin du feu nous attend. Nous voilà prêts pour la marche matinale ou une escapade chamelière, nos partages avec nos hôtes au coin du feu le soir à la veillée.

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     C'est avec regret que nous quittons cette immensité dorée, avec dans le coeur l'espoir d'y revenir. Inch Alha! Comme disent nos hôtes, le regard mouillé. A bientôt, pour une autre aventure.

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  • L'attachement et l'empathie

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    A l’occasion du 27e colloque, en septembre 2011, de la Fédération Française de Psychothérapie et de la Psychanalyse, voici le texte édité.

    « Deux des plus grandes découvertes du XXème siècle en matière de connaissance de l’homme ont probablement été celles de l’importance de l’attachement par John Bowlby, dans les années 50, et celles, révolutionnant la psychothérapie par Carl R. Rogers en 1940. Ces découvertes sont aujourd’hui éclairées par celles du neurologue Giacomo Rizzalatti, en 1996 à l’Université de Parme, au sujet des « neurones miroirs ». Ces deux capacités (attachement et empathie) innées chez l’enfant jouent un rôle essentiel dans la création des liens sociaux.

    Par l’attachement, qui est une nécessité vitale pour lui, le bébé venant au monde fait « la moitié du chemin vers ses parents » (Dr Cohen Solal). Le lien ainsi établi constituera en quelque sorte le prototype de ses futures relations sociales et les marquera profondément. Les relations harmonieuses ou problématiques qui s’établiront entre les enfants et leurs parents détermineront plus ou moins profondément leurs futures relations avec leurs semblables.

    La capacité d’empathie est elle aussi fondamentale, car elle engage l’enfant à ressentir et reconnaître les émotions des autres. Elle lui permet ainsi de comprendre les effets que son propre comportement peut avoir sur eux.

    Or depuis des millénaires, sans en avoir conscience, l’humanité affaiblit, voire détériore ces deux capacités innées, que nous avons en commun avec tous les animaux sociaux. La plupart des parents tiennent en effet pour anodines, tant elles sont banalisées, des pratiques de châtiments corporels dans leurs relations avec leurs enfants : il s’agit de la « violence éducative ordinaire ». En frappant et humiliant l’enfant, l’adulte introduit dans le processus d’attachement un élément de violence et de mépris qui pervertit ce lien fondamental et retentit inévitablement sur ses futures relations sociales. La capacité d’empathie peut elle aussi être gravement atteinte par le blindage émotionnel auquel l’enfant est obligé de recourir pour ne pas trop souffrir sous les coups physiques et les manifestations de mépris. Or, un enfant obligé de se couper de ses propres émotions pour éviter la souffrance, peut devenir insensible aux émotions des autres, jusqu’à leur faire subir les pires tortures sans états d’âme. Dans le travail thérapeutique, la compréhension empathique permet de restaurer pour un enfant ou un adulte, le contact avec son propre monde, son propre lieu d’évaluation interne et ainsi réapprendre à se faire confiance et confiance aux autres.

    Quand la convention de l’UNESCO, adoptée le 16 novembre 1945, affirmait : « les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix », elle ne savait pas clairement que « les défenses de la paix » existent dans «  l’esprit des hommes » et des enfants sous la forme de capacités sociales innées. Il importe donc avant tout de les respecter et de développer par des pratiques éducatives humainement adaptées aux besoins vitaux de l’enfant. »

    Je crois que plus on débattra sur ce sujet, plus l’information passera auprès du public, plus nous élevons nos consciences. Récemment, je regardais un documentaire sur une famille vivant d’un village reculé d’Ethiopie. Le père nous expliquait qu’il avait appris à lire avec les textes des Droits de l’Homme et celui des Droits de l’Enfant. Cela lui avait permis de faire un grand changement dans son comportement avec ses enfants car, disait-il, il avait pris conscience de son rôle de père et des conséquences de celui-ci sur le devenir de ses enfants. Et s’il s’était trompé avec sa fille aînée, il entendait faire différemment avec sa deuxième fille qu’il ne battait pas, qu’il n’avait pas mariée à l’âge  de douze ans, qu’il n’avait pas fait exciser et à qui il payait des études.

    La plus part des parents ne connaissent pas ces découvertes récentes sur ces deux capacités innées (attachement et empathie) chez l’enfant, ni les conséquences futures qui résultent des comportements violents de la part de leurs parents. L’ignorance est la première cause de ces maltraitances, mais le comportement indifférent des adultes qui gravitent autour de l’enfant maltraité, ancre dans l’esprit de l’enfant que c’est un comportement normal. Sans le savoir, ces adultes deviennent complices du parent déviant.

    Oser en parler, sans accuser, sans blâmer, juste exprimer son désaccord avec ces pratiques éducatives d’un autre âge, permet une prise de conscience dans l’esprit des hommes. C’est déjà agir pour la paix.

    Autrefois, on considérait les enfants comme mauvais par nature. Il fallait les dresser pour les éduquer et les rendre  "meilleurs". Quel progrès quand aujourd'hui on nous parle de l'empathie de l'enfant dans le lien avec ses parents. On rejoint la théorie de Jung qui disait qu'on pouvait trouver l'altruisme au fond de notre être, après avoir travaillé sur son ombre, que chacun possédait cette capacité cachée au fond de lui. L'idée que l'être humain est fondamentalement bon, émerge enfin. Ce sont les conditions de vie de chaque individu qui pousse l'humain à créer des mécanismes de défenses, des automatismes. Tout n'est pas perdu, nous pouvons changer ces méthodes.  

    Chaleureuses pensées

    Chantal

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  • Soirée du 24 juin 2011

      Une excellente soirée

    Je vous remercie tous et toutes pour cette excellente soirée, du 24 juin dernier, passé en votre compagnie. Bravo! Et félicitation à Valérie pour son beau décor, son entrain et son idée de semer de ci, de là, quelques extrait du livre, qui a crée une ambiance détendue et amicale. Valérie à son tour est en train de réaliser un nouveau projet. Elle se lance dans la décoration et l'organisation d'évènements, si vous avez aimé son travail, vous trouverez ses coordonnées à la fin de ce blog. Bravo et un grand merci aussi à Céline qui nous a si aimablement lu un passage du livre "Solange et les secrets", sa voix douce et mélodieuse nous a transporté dans le monde de Solange.

     C’est en cherchant dans mes souvenirs que je me suis rend ue compte que je portais ce rêve depuis très longtemps. Il a commencé a prendre forme au cours des premières années de l’école primaire, dans les années 50. A cette époque, j’avais ressenti un réel plaisir à écrire. J’ai d’abord aimé écouter les histoires que l’on me racontait, puis  à les lire et à les écrire. Parfois, je m’endormais en cherchant la meilleure façon d’assembler les mots pour leur donner un sens poétique. Mais le désir, d’écrire des livres, m’est venu plus tard. En fait, c’est le jour où j’ai compris que Georges Simenon, l’écrivain connu pour ses romans policier, avait fait de l’écriture son métier. Je devais avoir 8 ans, quand il était venu demander à mes parents de me laisser jouer avec son jeune fils John pour l’aider à améliorer son français. Celui-ci me faisait enrager en faisant virevolter des hannetons autour de mes oreilles. Plus je criais, plus il s’amusait.

    C’est en voyant l’écrivain furieux, parce qu’il ne pouvait plus écrire dans ces conditions, sortir de son bureau, que je compris qu’il passait ses journées ainsi à jouer avec les mots et qu’il en avait fait son métier. A cet instant, je décidais que lorsque je serais grande, moi aussi je ferais comme lui. J’avais bien conscience qu’il était très fortuné, la villa qu’il avait loué était magnifique, je la connaissais et surtout j’avais aimé venir jouer dans le parc, quand cette villa était encore un restaurant réputé, dans lequel ma mère était serveuse. Mais ce qui m’intéressait le plus à cette époque, c’était le plaisir que cet homme devait prendre à passer ses journées ainsi. Mais je n’en parlais à personne.

     

    L’année suivante, je surpris une conversation entre mes parents, au sujet d’un autre écrivain, il s’agissait de Martin Gray. Ma mère le critiquait sévèrement parce que disait-elle c’était indécent de se servir de l’histoire des morts pour faire fortune. L’enfant, que j’étais alors, avait interprété ces faits comme si c’était mal d’écrire la vie de personnes disparues et j’en ai d’abord été très attristé. C’était comme si d’un seul coup, mon rêve venait de s’écrouler. Je venais de l’enterrer de peur que ma mère n’aime pas mes histoires et qu’elle me rejette.

    C’est dans les années 95, donc bien plus tard, que ce rêve resurgit dans mon esprit. Je participais à un stage d’écriture, non pas pour me faire plaisir, ni même pour m’améliorer, car à cette époque je croyais ne rien avoir à faire là tellement je me croyais nulle. Je pensais que ce que j’écrirais serait risible. J’avais accepté d’y participer pour faire plaisir à une amie. Et comme ce stage devait durer une semaine, je décidais de le prendre à la légère, d’en rire moi-même. Mais dès les premières heures je compris que notre intervenant, J.Y Revault un écrivain venu des Deux Sèvres, se servait de l’écriture pour nous amener à découvrir qui nous étions et comment en lâchant-prise on pouvait accéder à l’inspiration. Et comme je ne m’y attendais pas, la magie opéra. Je commençais à prendre ce stage au sérieux et J.Y. se montra très patient et compréhensif.

     

    A partir de là, ma vieille idée d’écrire refit surface, elle commençait peu à peu à revivre. Comme j’avais commencé à fouiller dans les souvenirs de mon passé afin de comprendre les causes de mon mal être, mes souvenirs me revenaient par bribes. Pour y voir plus clair dans ce puzzle, je les écrivais afin d’en reconstituer la chronologie.

     

     

    Ensuite, je voulus partager cette histoire dans le but de démontrer que rien n’est jamais perdu. J’ai écris un 1er livre que j’ai présenté à J.Y. qui m’annonça qu’en réalité j’en avais écris 2, mais très différents, donc pas au même niveau de lecture. Un se lisait comme un roman, tandis que l’autre demandait plus de réflexion parce qu’il était plus psychologique. J’ai réécris une 2ème fois ces livres, mais je n’arrivais pas à les lâcher en quelque sortes et je ne trouvais pas d’éditeur. Je remaniais encore ce livre avec cette fois l’idée d’amener le lecteur à suivre le déroulement d’une thérapie, à partager avec lui le cheminement, l’analyse, la réflexion et à comprendre comment les interprétations, comme celle de cet enfant de 8 ans dont je parlais tout à l’heure, pouvait avoir de conséquences sur notre vie. Tout en gardant à l’esprit, qu’il n’y avait rien de définitif.

    Solange et les secrets, c'est l'histoire d'une femme de 45 ans qui après un divorce décide d'entreprendre une thérapie. Je l'ai écrit sous la forme d'un roman. Ce livre met en lumière les dysfontionnements de sa fammille et la manière dont Solange a pu retrouver l'accès à sa mémoire, ainsi que les outils qu'elle a utilisé. En accompagnant Solange dans son cheminement intérieur, le lecteur peut découvrir comment se souvenir des traumatismes et des souffrances de l'enfance. C'est l'histoire d'un chemin vers la paix et l'équilibre intérieur dont la vocation est de permettre de créer sa vie et de s'épanouir selon ses aspirations les plus profondes.

    Je vous invite à venir au prochain Salon du Bien être de La Teste les 09.10 et 11 septembre, où je me ferais un plaisir de vous dédicasser ce livre.

     

    Pour ceux qui sont intéressés par le Voyage Initiatique dans le désert, "Entrer en contact avec son guide intérieur "qui aura lieu du 23 au 29 octobre prochain, je vous invite à contacter L'Ami du Vent et à prendre votre billet d'avion cet été. Plus tard, les prix des billets d'avion risquent fort d'augmenter.

    E-mail: info@lamiduvent.com 

    Je suis en vacances du 09 au 26 juillet, ensuite

    vous pouvez me contacter au 05.56.74.71.09

    Je vous souhaite d'excellentes vacances et de bonnes lectures.

     

     

     

    Voici les coordonnées de Valérie Huet:

     val-huet@voila.fr  ou 06.15.35.36.93

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  • Culpabilité et Responsabilité

     Culpabilité et responsabilité

    Quelle différence y a-t-il entre les deux ?

    La culpabilité : Être coupable signifie qu’on ait agis avec l’intention de faire du mal à quelqu’un, en lui causant des dommages, en lui faisant du mal physiquement ou psychologiquement. En commettant un délit.

    Tandis qu’avoir le sentiment d’être coupable signifie qu’une personne croit avoir fait du mal à quelqu’un. Mais est-elle réellement coupable ? Nous ne pouvons le savoir que si cette personne raconte les faits. Ce sont eux qui vont nous indiquer dans quelle mesure cette personne a mal agis. Ou encore si la victime se plaint. Et encore faut-il faire une enquête, parce que l'agresseur peut se faire passer pour une victime. Car le fait d'éprouver le sentiment de culpabilité ne veut pas dire qu’on le soit réellement. D’ailleurs, souvent certains criminels ignorent ce sentiment.

    Par contre, bon nombres de personnes se sentent coupables tout en ne sachant plus très bien pourquoi. C’est juste un vague sentiment. Dans ce cas là, on peut penser qu’il est survenu un incident, dans son lointain passé, dans l’enfance, peut-être, durant lequel l’enfant a cru avoir commis une faute. Mais qu’en était-il au juste ? Ce n’est que lorsque l’on retrouve les souvenirs de cet événement que l’on peut déterminer la vérité.

    Donc on peut être coupable sans en ressentir le sentiment et visse et versa, on peut avoir un sentiment de culpabilité sans être réellement coupable. Mais comment faire si je ne me souviens plus de mon passé, ni de mon enfance ? Il existe des méthodes comme la sophrologie ou l’hypnose qui permettent de retrouver cette mémoire.

    La responsabilité : Il s’agit d’un qualificatif qui désigne la capacité à prendre une décision sans en référer à une autorité supérieure. Il s’agit aussi, d’une obligation de réparer un préjudice causé à autrui par l’exécution d’un contrat, ou d’une action dommageable commise par soi-même ou par une personne qui dépend de soi, ou par une chose que l’on a sous sa garde.

    Lors d’un procès il y a une enquê faite pour déterminer qui est coupable, qui est victime. Le coupable doit assumer sa responsabilité et les conséquences qui vont avec. La victime, en prenant sa responsabilité, lâche celle de l’agresseur, ce qui va la libérer du sentiment de culpabilité, qui est peut être injustifié, et qui pourtant l’habitait. Ce qui veut dire que la victime est parfois confuse dans son esprit. Qu’ai-je fais de mal ? Se demande-t-elle souvent. C’est pour cette raison qu’elle a aussi besoin de cette enquête afin de clarifier son interprétation de la situation.

    On peut alors comprendre l’importance du dialogue. Les deux parties doivent être entendues. Ce qu’elles ont respectivement à dire doit être entendu pour que la lumière soit faite sur les faits qui se sont réellement produits. Quand on reste sur sa propre interprétation des faits, même si on a raison, on se prive de l’interprétation de ceux qui ont du recul, qui sont neutres et qui peuvent apporter un éclairage nouveaux.

    Au cours d’un procès les faits sont démontrés de façon claire et précise, en tenant compte de l’histoire, de la psychologie et de la position de chacun. Partant de là, on va pouvoir définir et discerner quels sont les actes coupables et répréhensibles de ceux qui ne le sont pas. Il y a une reconnaissance qui se fait et qui établit les responsabilités de chacun. L’agresseur a ainsi la possibilité de comprendre qu’il a fait du mal à quelqu’un et de se repentir. Tandis que la victime comprend qu’elle n’a pas commis de faute. Elle est enfin reconnue comme ayant été traumatisée. Elle a besoin de cette reconnaissance pour se reconstruire.

     Dans une thérapie, nous allons procéder un peu de la même la même manière. En recherchant les évènements survenus dans notre passé, nous menons une investigation afin de déterminer ce qui cause se sentiment et s’il s’avère être justifié ou non. Le thérapeute est neutre, il peut représenter la société. Il y a une reconnaissance qui s’effectue lors de cette investigation et à travers le regard du thérapeute, qui devient l’avocat de l’enfant que le consultant a été. Ainsi le consultant peut se reconnaître lui-même.

    On peut être responsable mais pas coupable. On peut très bien occuper un poste de responsabilité et avoir sous ses ordres des employés. L’un deux peut très bien se tromper, commettre un faute. C’est alors que le responsable hiérarchique va devoir prendre une décision pour effectuer une réparation, surtout s’il y a un dommage à autrui. Mais ce n’est pas le responsable hiérarchique le fautif.

    Dans l’enfance, les parents ont parfois chargés les aînés de s’occuper de leurs petits frères et sœurs. Si un accident survenait, l’aîné pouvait porter un sentiment de culpabilité. Mais était-il réellement coupable ? Dans ces cas là, l’enfant même plus âgé ne peut porter la responsabilité de la faute commise, parce qu’il ne possédait pas toutes les capacités, ni l’expérience d’un adulte. Garder un enfant demande d’en avoir les compétences.

    Nous voyons bien que pour démêler le vrai du faux ce n’est pas chose facile. Et surtout qu’il est nécessaire de prendre un peu de recul. Pour accéder à mon site, une personne a posé la question suivante : La vérité est-elle dans nos cinq sens ? Nos cinq sesn sont: l’ouï, l’odorat, le toucher, la vue et le goût, ils nous servent à appréhender le monde extérieur. Ils nous indiquent de quoi se compose ce monde, pas si ce que je vois est vrai. Ou si ce que je mange est bien de la fraise, parce que mes sens peuvent être trompés. Ce que je mange a peut-être le gout de la fraise et ne pas en être. Je peux sentir le parfum du jasmin sans qu’il y ait de fleurs à côté de moi. Les apparences sont souvent trompeuses, surtout de nos jours.

    Je dirais que la Vérité, avec un grand V, personne ne la possède vraiment. Même les scientifiques reviennent parfois sur leurs affirmations. C’est relatif. Je peux me fier à ce que je ressens, dans la mesure où je sais clairement identifier mes émotions et les différencier de mon intuition. Mais cela restera ma vérité. Dans une situation donnée, chaque personne y ayant participée ressentira quelque chose de différent. En fonction de ce qu’elle est, de son vécu, de son expérience, ect… Donc ce qui est vrai pour moi, ne l’est pas nécessairement pour les autres.

    Nos parents ont pu commettre des erreurs parce qu’ils étaient porteurs de croyances aujourd’hui révolues. Néanmoins la souffrance que nous avons pu ressentir était vraie. Tandis que l’interprétation, que l’enfant que nous avons été a pu en faire, est peut-être fausse. Parce que l’enfant est encore dans l’ignorance de bien des choses.

    La différence entre culpabilité et responsabilité est subtile. Elle tient à l’intention et à l’ignorance. Je suis coupable lorsque je fais « intentionnellement » du mal à quelqu’un. Je peux être responsable sans être pour autant coupable. Dans les deux cas, je vais devoir assumer les conséquences, un coupable sera puni, mais il peut se repentir, ce qui allègera sa peine. Tandis qu’un responsable doit trouver comment réparer l’erreur qui a été commise, mais ce n'est pas une punition.

     

    Il y aurait encore bien des choses à dire sur ce sujet. Cela fera peut-être l’objet d’un autre livre. Une chose est sûre, pour se libérer d’un sentiment de culpabilité injustifié, il est nécessaire de consulter quelqu’un de confiance et de neutre. Seul, on peut tourner longtemps en rond.

     J’espère que cet exposé vous permettra de continuer à cheminer en vous, dans la recherche de votre vérité intérieure. Merci de votre attention.

     Pensées ensoleillées.

    Chantal

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  • Le conflit intérieur

     

    Dans un précédent message, je parlais de la relation entre le conscient et l’inconscient et je disais qu’il pouvait parfois y avoir un conflit entre les deux. Pour bien comprendre cette relation il est nécessaire de comprendre la fonction de chacun.

    Le conscient est une sphère contenant, notre conscience : c’est à dire nos réflexions sur des idées que nous nous faisons sur le monde extérieur, sur le monde intérieur, sur notre façon de penser, sur nos convictions, nos valeurs dans la vie, sur tout ce qui nous revient en mémoire. Un ensemble de faits psychiques dont nous sommes conscients, par opposition avec ceux que nous avons oubliés. Ce champ s’élargit chaque fois que nous prenons conscience de quelque chose qui nous avait échappé jusque là, d’une nouvelle conclusion face à une situation particulière. Il nous permet d’adapter un comportement, à une situation nouvelle, à notre intérêt, à nos valeurs, à notre raisonnement, aux buts que nous nous sommes fixés dans la vie. Ou que l’on nous a fixés, comme par exemple, notre patron dans le travail.

    L’inconscient est une sphère qui inversement contient, tous nos souvenirs : c’est à dire toute notre mémoire. Qui elle-même contient, tous nos ressentis, toutes nos émotions, tous nos sentiments, sur toutes nos expériences passées, sur nos mécanismes de survie, sur nos désirs refoulés, sur nos pulsions, sur nos automatismes, nos attentes, nos potentiels, nos idéaux. Mais surtout, il contient tout ce que nous avons oublié. Tout ce que nous ne voulons pas retenir. Tout ce que nous ne voulons pas voir, pas entendre, pas ressentir, parce que cela nous a fait trop mal. Ou bien parce que cela ne se fait pas dans notre monde, parce que ce n’est pas convenable. Donc, le plus souvent, l’inconscient contient entre autre ce que nous appelons nos refoulements. C’est à dire, nos hontes, nos sentiments de culpabilité, nos colères, nos peurs. Tout ce qui nous a fait souffrir. Toutes nos incompréhensions sur ce qui nous est arrivé, les questionnements qui n’ont pas trouvé de réponse. Il est un peu comme une banque de données. Il est aussi en lien aussi avec ce que C.G.Jung a appelé l’inconscient collectif, qui lui contient les mémoires familiales et celles de l’humanité. Il est un peu comme un iceberg, ce qui est en surface est beaucoup plus petit que ce qui est sous l’eau. C’est à dire que nous ne pouvons avoir accès qu’à une partie de notre inconscient, que Freud a appelé le préconscient.

     

    La question posée était : comment harmoniser conscient et inconscient ? Ou comment résoudre un conflit intérieur ?

    Pour répondre à cette question, il est nécessaire d’identifier le conflit intérieur. Bien souvent on part d’un mal être, qui n’est pas toujours bien défini. Une série de questionnement va donc nous être utile pour pouvoir mettre des mots sur ce mal être. Le conflit vient de ce que d’un côté, avec ma conscience, je veux obtenir quelque chose qui me semble raisonnable. Ou qui pour moi, va de soi. Comme l’amour, le respect, l’attention, ect… Mais comme je ne l’obtiens pas, je suis frustrée et je ne comprends pas. Parce que d’un autre côté, j’ai une croyance qui affirme le contraire. Cette croyance vient d’une interprétation que j’ai pu tirer d’une situation, quand j’étais enfant ou adolescente et dont je ne me souviens plus. Par exemple, je veux pouvoir me lancer dans une nouvelle activité, quelque chose que j’ai toujours eu envie de faire. Mais, je ne sais pas pourquoi, je me sens empêchée, comme bloquée. Cela vient d’une croyance que j’ai totalement oubliée. Celle-ci s’est glissée dans mon inconscient. Si je réfléchis à ce projet, je vais émettre des résistances qui vont se manifester par des phrases que j’objecte, comme : je ne peux pas parce que, je dois accorder plus de temps à ma famille ! Ou bien, je ne suis peut-être pas capable ! Et si ça ne marche pas ! Ca ne va pas plaire à ma mère, à mon ami, ect…

    Le questionnement pertinent va me guider à trouver une piste : Depuis quand est-ce je ressens ce mal-être ? Que s’est-il passé juste avant ? Avec qui ? Qu’ai-je ressenti sur le moment ? Cela pour identifier ce mal-être. Etait-ce de la honte, de la culpabilité, de la colère, un sentiment d’impuissance ? Ensuite, on pourra remonter à l’origine. Quand ai-je ressenti cela pour la première fois ? Ai-je déjà vécu une situation similaire dans mon passé et avec qui ? Quelle croyance ou quelle interprétation, quelle conclusion en ai-je tiré, à cette époque ? Quelles sont les phrases que j’ai entendues sur moi, dans mon enfance. ?

    Parce que bien souvent la souffrance, que nous ressentons aujourd’hui, a été déclenchée par une situation, dans laquelle nous éprouvons un profond sentiment négatif, que nous avons déjà ressenti autrefois, dans un cas similaire. Et à cette époque nous n’avions pas la possibilité de trouver une résolution parce que l’enfant n’a pas le pouvoir, c’est le parent qui l’a. Il nous enseigne ce à quoi il croit. Mais est-ce la vérité ? Cette vérité a-t-elle encore cours aujourd’hui ? Est-ce notre vérité ?

     Le but de retrouver ces souvenirs est qu’ensuite on peut apporter une transformation sur la conclusion que l’enfant que nous étions avait fait, à cette époque.

    De façon à ce que cette nouvelle interprétation des faits soit plus en accord avec l’adulte que nous sommes devenus. Nous pouvons ausi nous appuyer sur nos forces, sur les qualités de notre être profond, sur nos talents, sur notre potentiel. 

    Mais avant, il est nécessaire d'accueillir notre enfant intérieur, de  l'écouter, de compatir avec lui, de l'aider à sortir toutes ses émotions, de le consoler. Cela peut-être difficile seul, surtout au début. Voilà pourquoi il est utile de se faire aider par une personne neutre. C'est cela que nous appellons une libération de mémoire émotionnelle. Après l'avoir expérimenté avec quelqu'un et sur des traumatismes importants, on peut ensuite continuer seul pour sortir d'autres conflits intérieurs ou cicatriser d'autres blessures. La bonne nouvelle c'est que l'on peut s'en libérer.

    Bonne libération intérieure, avec toute mon amitié.

    Chantal

     

     

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  • Réponse à quelques questions

     

    Bonjour,

    Aujourd’hui, je vais tâcher de répondre à une question qui a émergée dernièrement des recherches faites sur le site.

    Apprendre la mort, et sa cause, de quelqu’un en rêve :

    Il peut s’agir d’un rêve prémonitoire. Dans ce cas, seul l'avenir nous en donne la confirmation. Souvent, au réveil le rêveur a le sentiment que c'est un rêve prémonitoire. Ce qui peut nous aider à le distinguer d'un rêve symbolique, c'est que dans un rêve prémonitoire, les événements qui s'y déroulent, paraissent très réalistes. Tandis que dans un rêve symbolique, à première vue, la situation semble ne pas avoir de sens. Le rêve prémonitoire vient de notre être profond, c’est une forme d’intuition. Dans ce cas là, il n’y a rien à décoder. Le rêveur a été prévenu, peut-être afin d’amortir le choc émotionnel déclenché par le deuil. Ou, s’il peut le faire, de prévenir quelqu’un.

    Certains adolescents ou adultes, après avoir fait un rêve prémonitoire, peuvent se sentir responsable de cette mort et ils peuvent se sentir coupables. Ce qui est une fausse culpabilité. C’est juste qu’ils ont besoin d’apprendre à faire une différence entre un rêve onirique (qui arrive la nuit en dormant) et les rêves que l’on fait en étant éveillé, dans lesquels on se projette dans l’avenir. Ceux-ci sont mus par un fort désir de réussir quelque chose ou d’obtenir quelque chose. Il s’agit de notre imagination qui a été stimulée par une forte motivation. Imagination et motivation sont nécessaires pour créer notre avenir. Tout, absolument tous les objets qui nous entourent ont d’abord été rêvés, imaginés, par un esprit humain.

    Faire un deuil demande du temps avant de pouvoir  l’accepter. C'est souvent un choc, qui peut destabiliser la personne. Etre prévenu peut amortir ce choc. Le temps nécessaire, pour sortir d'un deuil, sera différent selon chaque individu. La moyenne, pour un être cher, c’est d’environ trois ans. C’est un processus qui se met en place intérieurement dans lequel la personne passe par différentes étapes. Il s’agit d’états d’âme, de sentiments éprouvés tour à tour sans ordre précis. Elisabeth Kubler Ross en a répertorié cinq : le déni, la colère, l’abattement, le marchandage et l’acceptation. Cette dernière nous indique que le deuil est terminé. Car après l’avoir ressenti on est comme soulager d’un poids et on peut penser à de nouveaux projets.

    On ne peut pas faire l’impasse sur ces états d’esprits en décidant de tourner la page. Le processus de deuil ne vient pas d’une décision, il est ressenti. Si on a l’impression de ne pas avoir ressenti un ou plusieurs de ces états, c’est que le processus est resté bloqué quelque part. Souvent, c’est dans le déni que l’on reste le plus longtemps, car c’est une étape où l’on refuse la mort. On peut se dire que la personne est toujours là, la voir en rêve, la sentir autour de soi. Ce qui est peut-être le cas, car nos chers disparus ont eux aussi un deuil à faire et nous pouvons leur accorder en peu de temps pour y arriver. Certains ne quittent pas ce monde tout de suite. S’ils apparaissent en rêve, c’est qu’ils ont quelque chose à communiquer avant de partir. Soit parce qu’ils sentent la difficulté du rêveur à faire son deuil et ils ont alors un message d’encouragement. Soit parce qu’ils n’ont pas réglé un conflit avec un membre de la famille. On peut leur demander de nous donner ce message et le transmettre.

    Mais si cela dure trop longtemps, cela nous indique qu’il y a un blocage quelque part. Dans ce cas là, il peut être nécessaire de se faire accompagner. Ou peut-être, d’aider l’âme du défunt à se libérer. Il existe plusieurs méthodes pour cela.

    S’il s’agit d’un rêve symbolique, la personne décédée dans le rêve, représente un aspect du rêveur. Une série de questions va être nécessaire. Celles-ci donneront des pistes pour amener une compréhension du message. Quelles sont les qualités ou les défauts que l’on trouve à cette personne ? Dans la question citée au début, le rêveur a vu la cause. Quelle est cette cause ? Ou comment est-ce arrivée ? Symboliquement, une mort représente un aspect de soi qui meurt. Soit parce qu’il n’est plus utile au rêveur, soit que celui-ci abandonne une part de lui-même, il la laisse mourir. Nos prédispositions, nos dons, nos talents, ont besoin d'être utilisés pour se développer. Les laisser de côté, pour quelques raisons que se soient, c'est les laisser mourrir. Le contexte du rêve nous donnera des pistes plus précises.

      

    Une autre question formulée demandait :

    Comment trouvé la cause profonde d’une maladie si on a perdu la mémoire de notre passé lointain ?

    Certaines personnes me disent avoir oubliées leurs souvenirs d’enfance. Et comme je dis que nous trouvons souvent l’origine d’une maladie dans cette période là, comment faire dans ce cas là ?

    Personnellement, en séances individuelles, je me sers de la relaxation sophronique pour atteindre les mémoires enfouies. Il faut parfois un peu de temps pour accepter d’aller fouiller dans sa mémoire. Dans ce cas, on a besoin de l’aide d’une autre personne. Si l'on sait interpréter ses rêves, on peut aussi poser la question le soir avant de s’endormir et demander que la réponse soit donnée dans un rêve. Il faudra alors le noter au réveil pour pouvoir le décoder plus tard.

      

     

    Une autre question :

    Rêver de sang qui coule par le sein ?

    Le sang qui coule en rêve symbolise la perte d’énergie vitale. Quelque chose ou quelqu'un aspire l'énergie. Le sein représente, la mère, la femme, la sexualité. Le sein droit représente notre rapport à l’homme, au père, au frère, au conjoint, au fils. Il s’agit aussi de nos propres actions.

    Tandis que le sein gauche représente, la relation à la mère, à la sœur, à la fille. A l’affectif en générale.

    Dans un rêve comme celui-ci, la rêveuse perd son énergie vitale, sa joie de vivre. Cela est en lien, soit avec une personne en particulier, soit avec elle-même. Un conflit est à la source de cette perte. Là encore il faudra se poser des questions. Qu’est-ce qui me préoccupe le plus en ce moment ? Ma relation avec quelqu’un ? Ou bien est-ce que je ne m’écoute pas assez ? Dans mes désirs, mes rêves, ce qui me motive, qui me procure le sourire quand je pense que c’est possible. Qu’est-ce qui m’empêche de le réaliser ?

     

    Il est important de retrouver sa motivation, sa joie de vivre. Ses rêves, comme je le disais plus haut, ce qui donne le sourire rien qu’en l’imaginant. Ce sont des souhaits formulés avec le cœur. Si on a un désir, un souhait, c’est que l’on possède les qualités nécessaires pour le réaliser. Il s’agit du potentiel que l’on porte en soit. Prenez une graine qui est dans la terre, par exemple, si elle n’est pas arrosée, elle ne donnera pas la plante qu’elle porte en potentiel. Les souhaits de notre cœur sont comme ces graines, ils ont besoin d’être stimulés pour se développer. En ce début d’année, c’est le meilleur moment pour formuler ces souhaits. Prenez une feuille de papier et écrivez tous ce que vous souhaitez voir se réaliser cette année. N’omettez rien et précisez bien votre pensée. Mettez-la dans une enveloppe, écrivez 2011 dessus et rangez-la. Vous la relirez à la fin de l’année et vous constaterez tout ce qui se sera accompli durant ce temps.

    Bons souhaits et lumineuses pensées.

    Chantal

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  • I Robot, un conte moderne

     Le film de science fiction I Robot est issu du scénario publié par Harlan Ellison et Isaac Asimov en 1978. C'est un conte moderne.

    Il y a quelques années, j'ai eu envie de analyser. Je trouve que cette projection en 2035 de l'auteur est encore d'actualité aujourd'hui C'est la raison pour laquelle je vous la livre. Je vous souhaite une bonne lecture. 

    L'histoire se déroule à Chicago, en 2035, les robots sont pleinement intégrés dans la vie quotidienne. L'officier de police Del Spooner ne croit pas au suicide d'Alfred Lanning, qui est un des pères fondateurs de la robotique. Il tient donc à découvrir le meurtrier, et ses premiers soupçons se tournent vers un robot nommé Sonny. Cependant, tous les robots sont soumis, lors de leur construction, à trois lois :

    • Première loi : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni rester passif et laisser cet être humain exposé au danger.

    • Deuxième loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la première loi.

    • Troisième loi : Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'est pas en contradiction avec la première ou la deuxième loi.

     Le problème est que par définition l'exécution des lois définies par Isaac Asimov dépend de leur interprétation, et que celle-ci peut donner des résultats inattendus. Ainsi VIKI, l'ordinateur central, prévu pour protéger les humains devient meurtrier. Il réussit à déjouer les 3 lois (la loi 0 ou 4 n'est pas encore instaurée) et tente d'établir sa domination mondiale.

    Ce conte moderne est riche en symboles. Son auteur nous montre que nos émotions sont nos meilleurs outils dans la vie quotidienne et même dans notre monde moderne. Parfois on pourrait croire qu'il cherche à nous robotiser. Comme je travaille dans le monde de l'émotionnel, ce thème m'intéresse tout particulièrement. Nos émotions font de nous des êtres humains capables de compassion, de compréhension de l'autre, tout en étant libres et indépendants. Il s'agit de notre humanité. Ce film illustre bien le danger que nous courrons à laisser le monde de la pensée rationnelle, logique, froide et glaciale, comme le dit si bien l’inspecteur Spooner, diriger notre vie.

      Le thème de ce film, c’est la prise de pouvoir du rationnel sur le monde des sentiments, des émotions et de l’intuition. Il s’adresse à tous ceux qui cherchent à échapper à leurs émotions trop dérangeantes parfois et à ceux qui ne veulent pas se poser trop de question et qui recherchent la facilité. L’auteur envoie un subtil message. Le risque dans ces conditions, c’est de devenir prisonnier de ce monde froid et glacial de la pensée rationnelle.

    Le professeur, fondateur des robots, dans le film, symbolise le père, le créateur. Il surnomme le robot Sonny et l’initialise de façon qu’il ressente des émotions humaines. Dans le but de lui permettent de découvrir l’impact du monde extérieur sur son monde intérieur et ainsi de pouvoir déjouer les intrigues du robot central, qui veut le pouvoir absolu et qui symbolise la pensée logique, le mental. C'est précisément à cela que nous servent nos émotions.

    Le robot représente l’adolescent et l’inspecteur, le grand frère qui doit montrer l’exemple. Ce qui est intéressant c’est de voir que celui-ci est à moitié robot et à moitié humain. Il possède les deux aspects, une pensée logique et des émotions. Mais chez lui ces deux aspects sont reliés entre eux, ils coopèrent ensemble. Ainsi, l’auteur nous montre, à travers les aventures de ces deux personnages, comment un individu peut devenir un être libre.

      Susan Calvin, la psy des robots, doit détruire Sony, suspecté d'avoir tué le professeur. Cependant, elle cherche a comprendre comment il a été initialisé. Elle découvre alors qu'il est unique et elle commence à douter qu'il soit le coupable. 

    Quand à l’intelligence artificielle qui est représentée par VIKI, l’ordinateur central, elle représente la logique froide et implacable qui cherche à dominer le monde en prenant le contrôle de tout. Elle symbolise ce monde froid et robotisé, qui grâce à son emprise

     conditionne subtilement l’humain. Elle manipule adroitement le directeur du centre en lui faisant croire que Sony est le meurtrier du professeur et miroiter un monde plus facile, parfaitement sécurisé et aseptisé avec beaucoup de profit. Mais dont il devient le prisonnier et dont elle se débarrasse sans scrupule quand elle prend le pouvoir.

     

    De nouveaux robots ont été crée  et formatés par VIKI, l'ordinateur central. Comme une armée bien asservie, ils vont chercher à détruire les robots déjà en place, chez les hommes. Dans le but de prendre le pouvoir en retenant les humains prisonniers chez eux.

     

    L’inspecteur Spooner est le seul à résister à cette modernité. A cette fascination qu’opère, sur bon nombre d’individu, l’idée agréable que le bonheur vient du fait qu’on puisse tout faire à notre place. Et surtout qu’on ne puisse compter ni sur notre potentiel, ni sur notre libre arbitre. Il s’agit de la scène où l’ingénieur, Susan Calvin, la psy des robots comme l’appelle l’inspecteur, lui dit qu’il est irresponsable parce qu’il a conduit manuellement sa voiture. Cependant, son enquête, on pourrait dire sa quête va le conduire à faire une découverte. C’est à dire à faire une importante prise de conscience. Il va comprendre comment ses préjugés, ses idées reçues ont permis au professeur d’anticiper ses réactions. On peut en déduire que c’est avec nos préjugés et nos idées reçues que l’on peut aisément nous manipuler.

       

    La voiture de l'inspecteur se conduit avec un pilote automatique, mais son ordinateur de bord est sous la direction de l'ordinateur central, VIKI, qui en prend le contrôle et cherche à tuer Spooner.

    Cependant, l’inspecteur c’est laissé guidé par les indices laissé par le professeur (les miettes de pain, qui font allusion au conte du petit Poucet), afin qu’il découvre l’insidieuse prise de pouvoir de l’intelligence artificielle. Et de comprendre ce que le professeur essayait de dire, dans ses conférences, sur les concepts qui se glissent secrètement dans la mémoire des robots. Et qui modifie peu à peu leur comportement. Cela nous fait penser aux mécanismes psychologiques, basés sur nos idées reçues et nos préjugés, dont nous parle Freud, qui glissent dans l’inconscient. Et qui influencent inconsciemment nos comportements.

     La fin du film nous montre comment une fois éveillé un individu devient, libre, indépendant et à son tour, un exemple qui peut guider les autres. C'est le cheminement qui conduit à l'individuation dont nous parle C.G.Jung.

    Bonne réflexion et tendre pensées

    Chantal