Culpabilité et Responsabilité

 Culpabilité et responsabilité

Quelle différence y a-t-il entre les deux ?

La culpabilité : Être coupable signifie qu’on ait agis avec l’intention de faire du mal à quelqu’un, en lui causant des dommages, en lui faisant du mal physiquement ou psychologiquement. En commettant un délit.

Tandis qu’avoir le sentiment d’être coupable signifie qu’une personne croit avoir fait du mal à quelqu’un. Mais est-elle réellement coupable ? Nous ne pouvons le savoir que si cette personne raconte les faits. Ce sont eux qui vont nous indiquer dans quelle mesure cette personne a mal agis. Ou encore si la victime se plaint. Et encore faut-il faire une enquête, parce que l'agresseur peut se faire passer pour une victime. Car le fait d'éprouver le sentiment de culpabilité ne veut pas dire qu’on le soit réellement. D’ailleurs, souvent certains criminels ignorent ce sentiment.

Par contre, bon nombres de personnes se sentent coupables tout en ne sachant plus très bien pourquoi. C’est juste un vague sentiment. Dans ce cas là, on peut penser qu’il est survenu un incident, dans son lointain passé, dans l’enfance, peut-être, durant lequel l’enfant a cru avoir commis une faute. Mais qu’en était-il au juste ? Ce n’est que lorsque l’on retrouve les souvenirs de cet événement que l’on peut déterminer la vérité.

Donc on peut être coupable sans en ressentir le sentiment et visse et versa, on peut avoir un sentiment de culpabilité sans être réellement coupable. Mais comment faire si je ne me souviens plus de mon passé, ni de mon enfance ? Il existe des méthodes comme la sophrologie ou l’hypnose qui permettent de retrouver cette mémoire.

La responsabilité : Il s’agit d’un qualificatif qui désigne la capacité à prendre une décision sans en référer à une autorité supérieure. Il s’agit aussi, d’une obligation de réparer un préjudice causé à autrui par l’exécution d’un contrat, ou d’une action dommageable commise par soi-même ou par une personne qui dépend de soi, ou par une chose que l’on a sous sa garde.

Lors d’un procès il y a une enquê faite pour déterminer qui est coupable, qui est victime. Le coupable doit assumer sa responsabilité et les conséquences qui vont avec. La victime, en prenant sa responsabilité, lâche celle de l’agresseur, ce qui va la libérer du sentiment de culpabilité, qui est peut être injustifié, et qui pourtant l’habitait. Ce qui veut dire que la victime est parfois confuse dans son esprit. Qu’ai-je fais de mal ? Se demande-t-elle souvent. C’est pour cette raison qu’elle a aussi besoin de cette enquête afin de clarifier son interprétation de la situation.

On peut alors comprendre l’importance du dialogue. Les deux parties doivent être entendues. Ce qu’elles ont respectivement à dire doit être entendu pour que la lumière soit faite sur les faits qui se sont réellement produits. Quand on reste sur sa propre interprétation des faits, même si on a raison, on se prive de l’interprétation de ceux qui ont du recul, qui sont neutres et qui peuvent apporter un éclairage nouveaux.

Au cours d’un procès les faits sont démontrés de façon claire et précise, en tenant compte de l’histoire, de la psychologie et de la position de chacun. Partant de là, on va pouvoir définir et discerner quels sont les actes coupables et répréhensibles de ceux qui ne le sont pas. Il y a une reconnaissance qui se fait et qui établit les responsabilités de chacun. L’agresseur a ainsi la possibilité de comprendre qu’il a fait du mal à quelqu’un et de se repentir. Tandis que la victime comprend qu’elle n’a pas commis de faute. Elle est enfin reconnue comme ayant été traumatisée. Elle a besoin de cette reconnaissance pour se reconstruire.

 Dans une thérapie, nous allons procéder un peu de la même la même manière. En recherchant les évènements survenus dans notre passé, nous menons une investigation afin de déterminer ce qui cause se sentiment et s’il s’avère être justifié ou non. Le thérapeute est neutre, il peut représenter la société. Il y a une reconnaissance qui s’effectue lors de cette investigation et à travers le regard du thérapeute, qui devient l’avocat de l’enfant que le consultant a été. Ainsi le consultant peut se reconnaître lui-même.

On peut être responsable mais pas coupable. On peut très bien occuper un poste de responsabilité et avoir sous ses ordres des employés. L’un deux peut très bien se tromper, commettre un faute. C’est alors que le responsable hiérarchique va devoir prendre une décision pour effectuer une réparation, surtout s’il y a un dommage à autrui. Mais ce n’est pas le responsable hiérarchique le fautif.

Dans l’enfance, les parents ont parfois chargés les aînés de s’occuper de leurs petits frères et sœurs. Si un accident survenait, l’aîné pouvait porter un sentiment de culpabilité. Mais était-il réellement coupable ? Dans ces cas là, l’enfant même plus âgé ne peut porter la responsabilité de la faute commise, parce qu’il ne possédait pas toutes les capacités, ni l’expérience d’un adulte. Garder un enfant demande d’en avoir les compétences.

Nous voyons bien que pour démêler le vrai du faux ce n’est pas chose facile. Et surtout qu’il est nécessaire de prendre un peu de recul. Pour accéder à mon site, une personne a posé la question suivante : La vérité est-elle dans nos cinq sens ? Nos cinq sesn sont: l’ouï, l’odorat, le toucher, la vue et le goût, ils nous servent à appréhender le monde extérieur. Ils nous indiquent de quoi se compose ce monde, pas si ce que je vois est vrai. Ou si ce que je mange est bien de la fraise, parce que mes sens peuvent être trompés. Ce que je mange a peut-être le gout de la fraise et ne pas en être. Je peux sentir le parfum du jasmin sans qu’il y ait de fleurs à côté de moi. Les apparences sont souvent trompeuses, surtout de nos jours.

Je dirais que la Vérité, avec un grand V, personne ne la possède vraiment. Même les scientifiques reviennent parfois sur leurs affirmations. C’est relatif. Je peux me fier à ce que je ressens, dans la mesure où je sais clairement identifier mes émotions et les différencier de mon intuition. Mais cela restera ma vérité. Dans une situation donnée, chaque personne y ayant participée ressentira quelque chose de différent. En fonction de ce qu’elle est, de son vécu, de son expérience, ect… Donc ce qui est vrai pour moi, ne l’est pas nécessairement pour les autres.

Nos parents ont pu commettre des erreurs parce qu’ils étaient porteurs de croyances aujourd’hui révolues. Néanmoins la souffrance que nous avons pu ressentir était vraie. Tandis que l’interprétation, que l’enfant que nous avons été a pu en faire, est peut-être fausse. Parce que l’enfant est encore dans l’ignorance de bien des choses.

La différence entre culpabilité et responsabilité est subtile. Elle tient à l’intention et à l’ignorance. Je suis coupable lorsque je fais « intentionnellement » du mal à quelqu’un. Je peux être responsable sans être pour autant coupable. Dans les deux cas, je vais devoir assumer les conséquences, un coupable sera puni, mais il peut se repentir, ce qui allègera sa peine. Tandis qu’un responsable doit trouver comment réparer l’erreur qui a été commise, mais ce n'est pas une punition.

 

Il y aurait encore bien des choses à dire sur ce sujet. Cela fera peut-être l’objet d’un autre livre. Une chose est sûre, pour se libérer d’un sentiment de culpabilité injustifié, il est nécessaire de consulter quelqu’un de confiance et de neutre. Seul, on peut tourner longtemps en rond.

 J’espère que cet exposé vous permettra de continuer à cheminer en vous, dans la recherche de votre vérité intérieure. Merci de votre attention.

 Pensées ensoleillées.

Chantal