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  • Le pardon et la maladie

    Le pardon et la maladie

    Le pardon envers nous-mêmes, envers l’autre est un facteur très puissant, il éclaire la situation, il apporte  une nouvelle compréhension, il libère, il guérit. A condition de ne pas le confondre avec l’excuse. Il est des comportements qui sont difficilement excusables. Le pardon envers nous-mêmes consiste à devenir l’avocat de l’enfant que nous étions et pour pardonner il est nécessaire dans un premier temps, d’accuser, de dénoncer, de révéler. 

     Le déclencheur de la maladie est très souvent en lien avec un évènement dérangeant, voire douloureux. Celui-ci nous donne une piste  pour retrouver son origine, qui nous conduit parfois dans l’enfance.  Parce que cette période de la vie est très fragile. Par nature, l’enfant est hypersensible, émotif  et joueur. Son rationnel lui fait défaut jusqu’à l’âge de six ou sept ans, à partir de là et jusqu’à quinze ans, sa raison s’édifie peu à peu.

    C’est pour cette raison que les enfants éprouvent de façon erronée de la honte ou de la culpabilité, qui sont des sentiments dévastateurs, destructeurs. Avec eux, la maladie va se développer sournoisement. Le corps exprime ainsi le ressenti accumulé. Et c’est pourquoi il est utile de retrouver nos vieux contentieux, nos blessures oubliées. Car le corps, lui n’oublie pas. Et le travail de destruction ne s’arrête qu’une fois que nous avons tout nettoyé.

    Après et seulement après, le vrai pardon peut s’installer. Parce ce qu’il existe de faux pardons.  Il est des excuses qui ressemblent au pardon et qui n’en sont pas. Bien souvent nous croyons sincèrement avoir pardonné, alors que nous n’avons fait qu’effleurer le sujet. On entend souvent l’entourage dire que nous devons pardonner dans le sens de tourner la page. Ce serait sans compter sur le corps émotionnel, qui demande un gros travail sur soi pour se dégager. Cela ne peut pas se faire en un claquement de doigt. Il s’agit d’un cheminement intérieur, que nous faisons en étant accompagnés.

    Pardonner en superficie, intellectuellement, mentalement, ne peut suffire à éradiquer une forme-pensée ou croyance imprimée dans le corps, car celui-ci n'est pas dupe et vous ne pouvez pas le tromper .Avant de pardonner il est nécessaire d’accuser, de se donner le droit d’exprimer toute sa colère, son ressentiment, de dire tout ce que l’on a sur le cœur, avec son accompagnateur. Cela nous permet de reconnaitre et de prendre conscience de ce qui s’est réellement passé. A partir de là, le vrai pardon se ressent, le corps se dégage, se libère et retrouve la santé.J

    Chaleureusement

    Chantal

     

  • Nos rêves et leurs insolites images

    Nos rêves et leurs insolites images

     

    A quoi servent nos rêves ? Est-ce que  ces  étranges images qui se succèdent sans grande  logique, essaient de me dire quelque chose?  Qu’expriment-ils ?

    La réponse à ces questions se trouve dans le décodage de la symbolique. Avec  une image on peut exprimer plus éloquemment qu’avec des mots, une idée, une émotion,  une pensée, un sentiment, un concept, .une croyance, une conviction. Parce que nous possédons dans notre cerveau une fonction appelée système limbique. Ce vieux système mammifère est très sensible aux images qu’il reçoit, surtout si elles sont accompagnées d’émotions.

    Tout d’abord, il est nécessaire de différencier les rêves oniriques, c'est-à-dire ceux que nous faisons la nuit durant le sommeil, de ceux que nous pouvons faire en étant bien réveillés. Les premiers sont indépendants de notre volonté, de notre conscience. Tandis que les seconds sont conscients dans le but d’imaginer quelque chose. Parfois nous les dirigeons volontairement, parfois nous laissons vagabonder notre imagination.

    Il est vrai que mettre  bout à bout, des images qui sautent du coq à l’âne, peut dérouter notre raison logique. En partant du principe  que nous possédons une part altruiste au fond de nous, qui cherche à nous faire évoluer et que nous en avons une autre qui a été conditionnée par nos parents, nos éducateurs, la  société, alors on peut accepter l’idée que cette part altruiste peut s’exprimer, en nous envoyant des messages codés. Pourquoi ? Parce que notre conditionnement nous a appris à refouler certaines émotions jugées dangereuses dans notre environnement. Que nous appelons le senseur.

     Pour passer cette barrière le rêve onirique utilise des images symboliques. Le problème, c’est que voulons comprendre le contenu du rêve avec notre fonction logique. Alors qu’un message codé demande que nous ayons les mots de passe pour le comprendre. Parce que tout dans un rêve, absolument tout représente une combinaison. Comme pour tous les messages codés, pour les comprendre nous devons déchiffrer les symboles.

    Je vous propose d’apprendre cette symbolique pour enfin comprendre ce que votre par altruiste cherche à vous faire découvrir. Comment elle peut vous avertir d'un danger, vous donner la résolution à une préocupation qui vous fait tourner en rond, vous indiquer le meilleur comportement à adopter dans certaine situation.

    Chantal

     

  • A quoi nous servent nos émotions


    Ce mois-ci je veux vous parler de l’importance de  nos émotions et de nos pensées sur notre santé, physique et psychique. Nous ne sommes pas égaux dans ce domaine. Sauf pour reconnaitre que les émotions désagréables nous dérangent.  Certains auront appris à les réguler, d’autres se laisseront envahir, et d’autres encore les bloqueront.

    La croyance, que nous ne pouvons pas intervenir sur nos émotions, est  pourtant très répandue. Peut-être parce que l’émotion est soudaine et spontanée. Je crois que jusqu’à présent, nous ne savions pas vraiment à quoi servent nos émotions. Elles sont là un point c’est tout.

    Parfois, nous entendons dire d’une personne qu’elle est trop émotive, pour signaler qu’elle exprime abondamment ses émotions. Et pour celle, qui les manifeste rarement, le qualificatif sera timide ou peu expressif. Ainsi ces personnes sont identifiées d’après leur façon d’exprimer ou pas leurs émotions.  

    Les dernières recherches sur cette question indiquent que nos émotions sont en lien directe avec nos pensées. Elles sont là pour exprimer, ce que nous ressentons dans une situation particulière. Si la situation est agréable, nous serons à l’aise, gais, emballés, joyeux, etc. Tandis que si elle est désagréable, nous serons affligés, agacés, froissés ou effrayés, agités, coincés, etc. En fait ces mots expriment des émotions.

    Certains montrent leurs émotions et d’autres ne montrent pas leurs émotions, ce qui ne veut pas dire qu’ils ne les ressentent pas. Quand je dis que nos émotions sont importantes, je parle de leur impact sur notre corps, donc pour nous-mêmes. Dans cet exposé, l’important c’est d’en prendre conscience, de les nommer  et savoir ce qu’on va faire avec. Outre le fait que les autres peuvent savoir ou pas ce que l’on a ressenti dans une situation, le plus important pour soi, c’est de les ressentir et de les comprendre.

    Selon le contexte dans lequel je suis, je vais avoir intérêt ou pas à montrer mes émotions. C'est-à-dire que si je suis avec des personnes en qui je n’ai pas confiance, je n’aurais intérêt ni  à exprimer, ni à montrer mes émotions. Tandis que si je suis entourée de personnes en qui je sais que je peux avoir confiance, j’aurais intérêt à être vraie et authentique, donc je vais pouvoir exprimer mes émotions sans crainte.

    Mais, le plus important c’est de regarder nos émotions, car elles nous donnent des informations sur la situation que nous vivons sur le moment. Ce qui est important, c’est d’en tenir compte et de les comprendre afin d’agir en conséquence. Par exemple : je suis avec des personne et je suis  mal à l’aise. Je vais devoir prendre en compte mes émotions et la situation, pour comprendre est-ce ces personnes ou ce que nous vivons qui me met mal à l’aise ? Ma décision d’agir sera différente selon la réponse à cette question. Donc dans un premier temps, je dois identifier qu’est-ce qui me met mal à l’aise. Je me questionne moi-même. Si la réponse qui me vient de ma petite voix intérieur me dit qu’il s’agit des personnes, je vais devoir identifier, c'est-à-dire mettre de mots sur mes émotions. Elles me font peur ? De quoi j’ai peur ? Suis-je obligée de rester avec ces personnes? Ou puis-je partir?

    Donc, ce qui est important, ce n’est pas ce que les autres pensent, mais ce que moi je ressens. Nous devons admettre qu’il y a des gens bien intentionnés et d’autres mal intentionnés. Nous ne pouvons pas faire confiance à tout le monde.

    La confiance, c’est d’abord à nous que nous devons l’accorder. Nos émotions sont souvent nos meilleures alliées. L'image du lion symbolise bien nos émotions, elles sont une force que nous pouvons utiliser quand nous en avons besoin. Mais nous ne devons pas laisser cette force prendre le dessus, nous dominer, parce qu'alors nous sommes sous son emprise. Elle peut devenir destructrice.

    Prenons la colère, elle nous indique qu'il y a une frustration en nous. Cette frustration représente un manque. Nous avons besoin de quelque chose. Et un besoin c'est vital. Donc il est nécessaire que  nous identifions ce besoin, parce qu'il est vital pour nous de le combler. Et nous ne devons pas confondre un besoin et un désir. Un désir nous pouvons le reporter, pas le besoin.

    Notre premier besoin sera d'identifier nos émotions, car c'est elles qui sont les mieux placées pour nous conduire à nos besoins. Comme nous sommes devenus des adultes, c'est à présent à nous et personne d'autre de combler nos besoins. C'est en tout cas, la meilleure façon d'aller vers notre épanouissement. Et donc d'entretenir et de préserver notre santé. Lorsque nos besoins sont comblés, nous sommes en paix, c'est alors la joie qui sera l'émotion du moment. Cultiver la joie c'est le meilleur moyen pour rester en bonne santé.

    Je vous souhaite de garder l'émerveillement de l'enfance, l'enthousiame pour vos rêves, la joie et le plaisir envers la vie. 

    Chantal 

     

     

     

     

  • Changement de paradigme

     

    Changement de paradigme

    Qu’est-ce qu’un paradigme ? Il s’agit d’un ensemble de comportements pris comme modèle, par un ensemble de personnes. Autrefois, ces comportements trouvaient un public près à tout pour suivre ce qui, à leurs yeux, était exemplaire. Certains hommes étaient adulés par d’autres, parce qu’ils étaient arrivés au sommet d’une hiérarchie. Peu importait la façon dont ils s’y étaient pris pour en arriver là. Seul comptait le fait qu’ils occupaient cette place de dominant.

    L’année qui vient de s’écouler, nous a conduits dans un changement de paradigme, un changement de société. Ce modèle d’homme est devenu obsolète, périmé, inadmissible. Désormais, seront pris comme modèle ceux qui auront non seulement démontrés leur courage, leur force mentale, leur persévérance, leurs capacités de dirigeant, d’artiste, de chercheurs, de scientifique, de géni, d’hommes politiques. Mais qui auront  aussi démontré un sens moral, un respect de l’humain, du vivant avec une capacité d’empathie.

    Cela nous a fait vivre de grands chamboulements. D’un seul coup, ce qui était tu, caché, mis aux oubliettes, s’est exprimé, la parole s’est libérée. La face cachée de notre société nous a explosée en pleine figure. Cela a crée des chocs et ces chocs nous ont amenés à vivre d’intenses émotions. Des émotions que nous n’avions pas l’habitude d’exprimées, parce qu’elles étaient cachées elles aussi, enfouies au fond de nous.

    Avec cette nouvelle année 2018, nous entrons dans une nouvelle énergie émotionnelle. C'est-à-dire que, tous ces scandales ont  provoqués des geysers  émotionnels. En 2018, nous allons devoir apprendre à réguler nos émotions. C'est-à-dire que nous allons apprendre à regarder nos émotions sous un autre angle de vue. Et pour cela, nous allons devoir prendre un peu de recul, un peu de distance avec nos émotions. Apprendre à les reconnaitre, à les nommer, à les identifier, sans les juger, ni pour autant se laisser aller complètement dedans.

     Cet exercice a pour effet de pacifier ce qui soudain vient nous déranger, nous met en colère, parce que cela bouscule nos croyances. L’ancien régime donnait une image lisse, glacée, polie, sans aspérités. La vérité est toute autre, elle met au jour à la fois le beau, l’admirable, mais aussi le laid, l’abominable. Qu’allons-nous faire avec ça ? Tant qu’on ne savait pas, c’était facile de faire comme si rien n’était. Mais à présent on sait ! Comment allons-nous nous comporter ?

    Nous allons devoir regarder la situation autrement. Par exemple : autrefois une femme, qui se faisait agresser sexuellement, qui se faisait violée, c’était de sa faute. Parce qu’elle était une femme, elle avait provoqué le désir chez celui qui l’avait agressé. Aujourd’hui, c’est le contraire, nous désignons l’agresseur, le violeur, comme étant le coupable. La faute a changé de camp. Tout naturellement ce changement de regard nous amène à comprendre que l’agresseur, le violeur est responsable de la façon dont il utilise ses émotions, ses pulsions, son énergie sexuelle. Nous prenons conscience qu’il n’avait pas appris à gérer cette énergie, sexuelle et émotionnelle.

    Et nous, que faisons-nous avec cette énergie ? L’avons-nous réprimée, étouffée, mise aux oubliettes ? Certes, la parole est libérée, mais elle génère des émotions. Que faisons-nous avec ? Comme pour l’année précédente, nous serons conduits à prendre en compte nos émotions avant de prendre de nouvelles décisions. Certains d’entre nous aurons besoin d’un accompagnement pour comprendre et digérer les situations devenues inacceptables. Vivre avec nos émotions va nous amener à transformer nos modes de comportements. Et pour en arriver là, nous allons devoir changer nos croyances, nos opinions, nos principes, nos convictions. La réalité des faits, nous fera découvrir la violence sous toutes ses formes.  Pour ne pas tomber pas dans des excès de toutes sortes, apprendre à réguler nos émotions sera la meilleure façon de procéder.

     

    Avec mes plus belles pensées d'amour

    Chantal

  • Le système immunitaire

    Le système immunitaire

     

    Il s’agit de la défense de notre organisme par un système d’autoprotection. Il reconnait les attaques extérieures faites par les bactéries, les microbes, les virus, les parasites, les agents infectieux, ect. Il reconnait aussi les cellules d’un autre organisme.

    Les cellules immunes se développent d’abord dans la moelle osseuse. Puis à leur maturité celles qui deviendront des cellules T (cellules souches) seront  transportées vers le thymus, glande situé près du cœur. Le système immunitaire fabrique des anticorps. Ce système doit être en mesure de reconnaitre ce qui est bon pour le corps humain. Ses cellules différencient, discernent, tolèrent ou rejettent, au besoin, afin de maintenir le corps en parfaite santé. Il doit reconnaitre mes cellules de celles d’un corps étranger afin d’éliminer tout ce qui n’est pas à moi. Cela est possible grâce aux anticorps.

    Par sa fonction de reconnaissance de ce qui est bon ou pas pour notre corps, il nous conduit vers notre capacité à poser nos limites, à dire non à tout ce qui n’est pas nous, donc avec notre identité, notre individualité, tout ce que nous pensons de nous-mêmes. Il est aussi relié à notre système émotionnel. Parce que nos émotions sont également là pour nous aider à reconnaitre ce qui est bon ou pas pour nous, à reconnaitre nos vrais besoins. Comme les cellules immunes se développent dans le système osseux, le système immunitaire est aussi en lien avec notre structure.

    Il répond, à nos sentiments parce que le Thymus (glande endocrine) est situé près du cœur.

    Il répond  à nos pensées, positives ou  négatives, parce qu’il est en lien avec notre cerveau.

    Et à nos émotions, quelles qu’elles soient, positives ou non parce qu’elles sont là pour exprimer ce qui est bon pour nous et ce qui ne l’est pas.

    La localisation de cette glande, le thymus, près du cœur nous indique qu’elle sera sensible aux fluctuations de nos sentiments, de notre besoin d’amour. Est-il comblé ou pas ?  Si nous ne comblons pas nos besoins quels qu’ils soient, nous affaiblissons notre système parce que : Immunitaire = je m’unis au fait de me taire.

    Cela peut provenir de mon enfance, parce que j’ai du faire passer les besoins des autres avant les miens. Je devais peut-être taire qui je suis vraiment ?  Je peux douter de ma valeur, je peux me demander : qu’est-ce que je vaux ? Qu’est-ce que je peux apporter aux autres ? La vie est remplie de conditions pour accomplir des choses ou pour être heureux. Je vais baisser les bras devant les obstacles qui se dressent devant moi, car je n’ai plus le désir de vivre.  Je n’ai plus de raison de me défendre, puisque je ne suis plus capable de voir ce qui est bon ou mauvais pour moi, de bien identifier qui je suis face aux autres, sans jugement ni autocritique. 

    Les émotions refoulées peuvent, à la longue donner naissance à des croyances, des préjugés. Ceux–ci tournent parfois en rond dans notre esprit. A force de croire que je ne vaux rien, que je ne suis pas quelqu’un d’intéressant, pas important, on me rejette. Mes pensées seront tournées vers la haine, la colère, l’amertume, le ressentiment et l’autodestruction.   

    On peut chercher qui dans notre enfance a pu nous dévaloriser de la sorte ?

    Il est important de retrouver le sentiment éprouvé qui a induit le conflit intérieur.

    Le sentiment précède toujours l’émotion. Un sentiment relève de ce que je ressens On débute souvent sa phrase par : je me sens…… ou je me suis senti……

    Il répond à la question :

    Qu’as-tu ressentie lorsque tu as appris cette nouvelle ?

    • Lorsque tu as vécu cette situation ?
    • Lorsque tu as entendu ceci ou cela? 

    Pour renforcer le système immunitaire il sera nécessaire, une fois la prise de conscience faite, du lien entre la croyance et la baisse des défenses, de pratiquer une transformation de cette croyance. Etre conscient d'où vient le problème ne suffit pas à éradiquer le problème. Parce que ce qui a déclenché la maladie vient d'une mémoire enregistrée dans ce que nous appelons le cervau limbique. Cette mémoire est active, elle continuera de fonctionner tant qu'elle ne sera pas désactivée. Pour cette dernière phase nous avons besoin d'être accompagnés par une personne formée à cette approche. Du moins pour la première fois. Il s'agit d'un processus qui à besoin d'être expérimenté.

    A bientôt

    Chantal

  • Marie et ses émotions

    Bonjour chers amis,

    Bras ouverts 1

     

    Marie est ce qu’on appelle communément une émotive. C'est-à-dire qu’elle exprime ses émotions assez spontanément. Autant les émotions « dites négatives » que celles « dites positives ». Elle pleure facilement et peut aussi éclater de rire et s’émerveiller devant une fleur ou un animal. Quand elle exprime sa joie et sa bonne humeur, ses amis recherchent sa compagnie. Parce qu’elle est aussi capable d’encourager et de soutenir ses amis. Très souvent, elle remonte le moral de ceux qui l’entourent.

     

    Mais dès qu’elle vit une situation difficile et qu’elle veut en parler, tous sont unanimes pour lui faire remarquer qu’elle estTriste trop émotive. Pourtant, les recherches  effectuées dans ce domaine nous indiquent que nos émotions jouent un rôle important pour notre santé physique, psychologique et psychique.  Certes, le résultat  de ces tests donne, les émotions agréables, comme la joie, la satisfaction, la gratitude, plus efficace pour notre cerveau, qui, comme vous le savez, reste le chef d’orchestre pour l’ensemble de notre corps. Nos émotions de joie et de plaisir permettent la sécrétion d’hormones comme la sérotonine et les endorphines, qui sont des calmants naturels responsables de la sensation de bien-être. Ce qui apporte à notre corps l'harmonie nécessaire au bon fonctionnement de celui-ci.

    Tandis que les émotions  désagréables comme la peur, la colère, libèrent dans l’organisme du cortisol, l’hormone du stress, qui augmente le taux de sucre dans le sang, afin d’augmenter notre force musculaire. Dans le but de nous permettre de courir dans le sens opposé au danger.

    TigreMalheureusement, notre organisme ne fait pas la différence entre ce que l’on éprouve face à une bête féroce et ce que l’on éprouve dans les embouteillages. C’est pour cette raison  que les neuroscientifiques nous conseillent de réguler nos émotions. C'est-à-dire, que de les nier, comme par exemple, dans une situation particulière, je me dis « ah non ! Je ne veux pas me sentir coupable », cela nous indique je me suis sentie coupable, mais que j’ai mis cette sensation désagréable aux oubliettes. Le  problème  c’est que cette sensation va se fixer quelque part dans mon corps.

     Comme nous ne pouvons pas éviter d’avoir des émotions, le conseil de régulation dont nous parlent les scientifiques c’est d’apprendre à ressentir nos émotions afin de les identifier et de les nommer. Est-ce une peur ? De quelle peur s’agit-il ? Cela nous permet de cultiver les situations qui nous procurent du bien-être et d’éviter autant que possible les situations qui génèrent du stress. Ou de réfléchir à une action capable de nous protéger du danger. Ensuite nous pourrons retrouver la sérénité du corps et de l'esprit. Dans un embouteillage, par exemple, je peux avoir peur d’être en retard à mon rendez-vous. Je peux alors prévenir que je suis coincée dans un embouteillage.

    Ensuite, je peux très bien regarder un beau paysage ou écouter une musique plus calme, que j’aime, parce que cetteLever de soleil sur la dune du pyla beauté me procure de la joie. En me concentrant sur la beauté j’active les hormones de la sérotonine et des endorphines, qui vont me calmer, m’apaiser. De cette façon,  je développe, ce que les scientifiques appellent « L’intelligence émotionnelle ». Ainsi,  j’arrive sans stress à mon rendez-vous.  Et je serai plus efficace. 

    Lumineuses pensées

     

     

      

     

     

  • Le rapport de force

    Co workers 294266 340Bonjour chers amis,

    Qu’est-ce qu’un rapport de force ? Il s’agit d’un comportement qu’un individu adopte face à un autre individu. Parfois, lors  de repas de famille, au bureau, dans une administration,  cours d’un dîner, etc, Nous observons ces deux personnes aux prises entre elles sur un sujet donné. Cela peut être la politique, le sport, l’éducation, la culture bio, etc… Vous avez surement assistez à ce genre de scène, au cours d’échanges qui se voulaient amicaux, peu à peu deux individus ont commencés à s’interpeler mutuellement et inconsciemment. C’est ainsi que les autres personnes présentent à la discussion ont finis par lâché-prise et juste écouter et regarder le match entre les deux protagonistes. C’est à celui qui surenchérit plus que l’autre, qui avance des arguments de plus en plus fort. Le ton monte entre eux, chacun s’emballe et cherche à convaincre l’autre. C’est sans fin et parfois cela dégénère. Parce que chacun veux avoir raison.

    Voilà le maitre mot du rapport de force « vouloir avoir raison ». C’est une des causes principales qui crée le rapport de force. Il en existe d’autres plus inconscientes qui agissent dans l’ombre de beaucoup d’individus. Cependant, la plus consciente est celle de vouloir avoir raison. Et lorsque l’on se retrouve dans ce genre de situation et que l’on en prend conscience, la première chose que l’on se dit c'est « mais, je sais que j’ai raison ! ».  Et si vous  demandez à l’autre personne, elle vous répondra la même chose. En fait les deux sont persuadés d’avoir raison. Souvent, pour que cette discussion sans fin s’arrête, un tiers entre dans le match en les interpelant pour leur demander de cesser de monopoliser la parole.  

    Fight 1899082 340Ce qu’il est important de retenir dans cette échauffourée, c’est que la vérité avec un grand « A » n’existe pas. Il y a plusieurs points de vues. Mis bout à bout, ils peuvent constituer une vérité plus approfondie. Mais personne ne détient la vérité absolue. Ce qui se passe, la plus part de temps, c’est que dans ces échanges et ce que l’on ne voit pas, c’est l'énergie qui circule. Cette énergie circulait au début dans l’échange amical cité plus haut. Elle circulait entre tous les individus. Alors que s’est-il passé pour que cela dégénère ainsi ? Simplement, un individu se sentait en perte d’énergie, un peu fatigué et pour en récupérer il a saisi l’occasion de prendre la parole et d’attirer l’attention des autres personnes vers lui. Et une autre personne, de l’assemblée, s'est elle aussi sentie en perte d’énergie, donc elle a voulu récupérer l’attention du groupe. Cela se passe très souvent comme ça.

    Parfois au cours de cette échauffourée, un des deux protagonistes décide de clore l’entretien en abdiquant, c'est-à-dire en disant « Bon tu as raison ! » et il s’en va. Dans ce cas, la personne qui abdique peut se sentir fatiguée. Cela indique qu’elle vient de perdre de l’énergie. Pourquoi ? Parce qu’en agissant ainsi cette personne vient d’accepter d’avoir tord. Elle a permit à son adversaire de gagner. Elle lui a ainsi transféré son énergie. Et avoir tord, nous fait perdre notre énergie. Vous remarquerez l’attitude du gagnant. Il déborde d’énergie, tandis que le perdant part la tête baissée. C’est ainsi, nous ne pouvons rien changé à cela.

    Bras ouverts 1Pourtant, nous pouvons apprendre à sortir d’une situation similaire sans perdre notre énergie. Pour cela nous avons besoin de comprendre ce qui sous-tend ce genre de relation, ce qui se joue au fond. Quels sont les mécanismes à l'œuvre? Qu'est-ce qui peut nous pousser à agir inconsciemment ainsi? Comment ne plus être poussé dans ce genre de situation?

    Pour garder notre énergie nous avons besoin de comprendre nos propres mécanismes, nos propres pulsions qui nous poussent dans ce genre de match. De comprendre comment cette énergie dont je parle agit en nous.  

    Possibilté d'échelonner le paiement.

     

  • L'intelligence émotionnelle

    Imagesbdl1465h 1L’intelligence émotionnelle

    Notre vie émotionnelle a longtemps été mise de côté par les générations qui nous ont précédées, au profit de la vie intellectuelle plus valorisantes. Depuis quelques années avec les nouvelles découvertes sur la plasticité du cerveau humain, nos émotions trouvent une place au moins aussi importante. Pour un développement harmonieux de l’être humain, l’intellect et l’émotionnel doivent être développés à part égale. Nos émotions sont reconnues pour être une formidable force qui peut être utilisée ou non, voire parfois complètement étouffée. C’est en découvrant leurs implications dans la cause de nos malaises et maladies  que j’ai commencé à  reconnaitre leurs importances, il y a une vingtaine d’années.  Et récemment les neurosciences confirment leurs utilités. Mais elles mettent aussi l’accent sur le fait que près de 50% d’entre nous éprouvent des difficultés pour identifier ce que nous ressentons. Certaines personnes ne peuvent pas dire ce qu’elles ressentent, elles se sentent juste mal !

    Les neuroscientifiques nous invitent à booster ce qu’ils appellent notre intelligence émotionnelle. De quoi s’agit-il991837 le cerveau est excit travers les cordes le concept d intelligence 1 exactement ? De notre capacité à ressentir et identifier nos ressentis et nos émotions. Au début de ma formation en Métamédecine, j’ai vécu une libération émotionnelle intense avec une prise de conscience, qui est a été à l’origine d’une ouverture d’esprit au sujet du monde émotionnel. J’ai compris qu’il s’agissait d’un processus  capable de  transformer notre sentiment d’impuissance, conscient ou inconscient, responsable de la plupart de nos maux physiques et mentaux, en une puissance intérieure capable de nous amener à soulever des montagnes.

    Nous vivons quotidiennement des émotions, qu’elles soient agréables ou désagréables, faibles ou intenses, près de 90% de notre temps. En ce qui concerne les émotions désagréables, la plupart d’entre nous utilisent des comportements d’évitements. C'est-à-dire que nous avons appris à les refouler afin de ne pas ressentir le désagrément qu’elles pourraient nous procurer. Malheureusement, ces émotions sont bel et bien en nous. Nous les chassons juste de notre conscience. Mais elles restent dans une zone cérébrale de notre mémoire inconsciente. NauseeAccumulées au fil du temps elles finissent par se somatiser. Le soma veut dire corps en grec, donc la somatisation veut dire que les émotions non exprimées se sont fixées dans notre corps. Nos comportement d’évitements seront réactivés, chaque fois qu’une situation similaire, à la première fois qu’on les avait ressentis  et refoulés se reproduira. Ces comportements activent le stress en nous. Ils accélèrent notre rythme cardiaque et les surrénales qui libèrent une hormone, le cortisol. Cette hormone est principalement celle du stress, qui prolongé fatigue nos organes.

    Tandis que nos émotions de joie, de plaisir activent nos glandes pour secréter des endorphines et de la sérotonine qui sontImages8eyb7xiu des calmants naturels responsables de la sensation de bien-être. L’intelligence émotionnelle permet un meilleur équilibre et une bonne gestion de ses émotions désagréables et agréables. Et donc un bien-être du corps et le l’esprit.  La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons apprendre à développer cette gestion émotionnelle à tous âges. Cela passe par :

    • Apprendre à reconnaitre notre ressenti et nos émotions
    • Comprendre les causes de l’émotion
    • Ecouter nos émotions et les exprimer de façons adaptées
    • Apprendre à réguler nos émotions
    • Accepter toutes les émotions même négatives avec bienveillance
    • Savoir utiliser ses émotions

      Imagestua4cfc3Mettre les bons mots sur ce que l’on ressent, reconnaitre ce qui a contribué à nous mettre dans cet état, exprimer posément ses émotions, apprécier ce que l’on vit, ce que l’on éprouve, sont des stratégies qui nous permettent d’améliorer considérablement notre bien-être.

    • Chacune de ces aptitudes peuvent nous permettre de vivre mieux, plus heureux de réussir professionnellement et de se faire plus d’amis. Cela  contribue à améliorer et à nous maintenir en bonne santé.

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      Je compte ajouter un atelier au mois de juillet sur l'intelligence émotionnelle, pour ceux qui sont intéressés vous pouvez m'enoyer un mail pour m'indiquer vos disponibilités: chantal_feugnet@yahoo.fr . Merci. A bientôt.

      Belle journée

      Chantal