Les maux hivernaux

 

Les maux Hivernaux, comme son nom l'indique, arrivent souvent en hiver. C’est une saison où l’on voit la nature se reposer, se mettre en hibernation. Pour nous, les humains c’est un peu le contraire, c’est là que nous avons le plus gros de nos activités. Donc, au plus fort de l’hiver, le soleil baisse, les jours raccourcissent et nous sommes fatigués. Donc ces maux nous indiquent qu’il y a une défaillance du système immunitaire.    

Les plus courant sont les rhumes appelés aussi rhinites. Ils sont dus soit à un virus ou un germe. La fatigue n’ayant pas été prise en compte le corps laisse passer un virus ou crée un germe. Comme c’est surtout le nez qui est enflammé, obstrué et on a l’impression d’avoir la tête prise.  Au niveau de la symbolique cela nous indique qu’il y a une confusion dans notre esprit. Peut-être que je ne sais plus ou donner de la tête, il y a trop de chose à gérer en même temps. Des obligations soit familiales, soit professionnelles, soit les deux en même temps et je ne sais plus ou sont mes priorités.

Parfois le rhume nous permet de nous arrêter et donc de prendre de la distance avec la situation. Ce recul est nécessaire pour retrouver son discernement. Ce repos nous permet de reprendre contact avec nous-mêmes, avec notre être profond. Ce sont nos doutes sur une décision à prendre : est-ce bien si je fais comme ça? Ou vaut-il mieux faire comme ceci ? Sont les questions qui généralement nous tournent dans la tête. Cela indique qu’il y a une dualité intérieure entre mon intuition (narine gauche) qui me fait sentir quelque chose et mon rationnel (narine droite) qui me dit ce n’est pas raisonnable. J’ai un conflit à régler.

Autrefois, les religions nous ont appris qu’il ya avait un arbre symbolique de la connaissance du bien et du mal. Et notre inconscient collectif est toujours en lien avec ces croyances. Ce qui fait que nous ne sommes pas clairs avec cette notion. Si j’agis en suivant mon ressenti, ce n’est peut-être pas bien (ce qui induit que je suis coupable) Si j’agis en suivant ma raison, je ne me sens plus coupable, mais je me sens mal qu’en même ! Un vrai dilemme.

On peut comprendre qu’il y a eu quelques erreurs de traduction de l’Hébreux au Latin et dans nos langues modernes. Aujourd’hui, quelques traducteurs disent plutôt qu’il s’agit de l’arbre de la connaissance de l’ombre et de la lumière. Les racines sont enfouies dans la terre, donc invisibles, ombre (inconscient). Les branches offrent les feuilles à la lumière. Elles sont visibles, donc conscientes. Le bien et le mal induit qu’on est coupable. Tandis que si le mal devient « ombre » il induit qu’on ne savait pas, qu’on n’avait pas conscience. Donc on a pu commettre une erreur. Et l’erreur est humaine. Ce qu’il faut savoir : c’est parce qu’on se trompe qu’on apprend. Donc se tromper fait partie de l’apprentissage. En se trompant on apprend quelque chose, on apprend à ne pas reproduire cette erreur.  Donc je ne suis pas coupable!

Je suis responsable. Ce qui veut dire que si je me suis trompé je vais devoir réparer. Or le sentiment de culpabilité nous amène à nous auto-punir. A cause de notre éducation, qui jusque là était : tu as fait une bêtise tu seras puni ! Et c’est bien ancré dans notre cerveau limbique. Alors que je suis déjà puni de m’être trompé, parce que cela me fait me sentir mal. C’est déjà une punition, pas besoin d’en rajouter. Aujourd’hui, l’éducation prend un autre sens, même le dressage des animaux est en train de changer. Je veux parler d’une science qui s’appelle l’éthologie. Et qui consiste à ne pas mettre l’accent sur l’erreur, mais sur les bons résultats et de les récompenser. 

Pour être clair, nous faisons du mal à quelqu’un lorsque nous agissons avec l’intention de lui faire du mal. J’entends souvent des parents dirent que leur enfant font des bêtises pour embêter leur parent. Le parent prête ainsi une intention de faire « du mal » à son enfant. Cela s’appelle une projection. Parce que l’enfant fait souvent des bêtises soit parce qu’il est curieux et veut découvrir son environnement, soit parce qu’il a besoin de l’attention de son parent. Dans les deux cas, il s’agit d’un besoin. Et un besoin c’est vital. Il est nécessaire de le combler. Mais l’enfant n’a jamais eu l’intention de faire du mal à son parent.

Donc l’ombre c'est l’inconscient, l’ignorance et tout ce qui est caché, le conditionnement de l’enfance. La conscience éclaire l'esprit avec sa capacité à discerner, à comprendre, elle fait la lumière sur quelque chose qui était caché. Quand la conscience éclair une problématique, elle utilise le ressenti et la logique pour trouver une solution. Lorsque l’inconscient est amené  à trouver une solution, soit il déclenche une maladie, soit un accident. Ce qui permet à la conscience de prendre une distance et de trouver une solution.

Les questions à se poser dans le cas de rhume ou rhinite : Y-a-t-il quelque chose qui m’affecte ? Ai-je envie de pleurer mais je ne veux pas l’admettre ? Ou encore : suis-je en doute par rapport à une situation ? Est-ce que je me sens coupable si j’écoute mon intuition ?

La sinusite : Y-a-t-il dans mon entourage une personne que je ne peux plus sentir ? 

La pharyngite : Nous sommes descendus au niveau de la gorge. Il y a des picotements, ça brûle. Là, il s’agit de la communication entre la tête et le cœur. Il y a un conflit entre mes sentiments et ma raison.  Je désire quelque chose ou j’ai besoin d’affection. Mais la raison dit non ! Et cela produit de la colère. Dans toutes les maladies en « ite » il y a de la colère. Les questions : ai-je ravalé ma colère ? Pourquoi n’aurais-je pas le droit d’avoir de l’amour, de la tendresse ? Pourquoi n’ai-je pas le droit de dire ce qui me met en colère ? Est-ce que cela m’amènerai à être traité d’égoïste ?

Laryngite : Il peut y avoir une peur de dire quelque chose à une autorité ou une personne de très autoritaire. Il y a une frustration de ne pas pouvoir exprimer son ressenti.

Otite : Suis-je triste de ce que j’entends ? Ou ce de que j’aimerai entendre et que je n'entends pas ? Il peut y avoir un mélange de tristesse et de colère.

La grippe : La aussi il y a deux types d’infections autogène ou hétérogène. Autogène c’est notre corps qui produit ce virus. Cela se produit quand notre corps est très fatigué et qu’il a besoin de repos. Hétérogène, c'est par contamination. Cependant les questions sont les mêmes.  Questions : Ai-je un grand besoin de repos, que je n’ai pas écouté (obligations familiales ou professionnelles)

Me serai-je fais violence pour continuer ?

Qu’est-ce que cette grippe m’apporte ou m’oblige à faire ?

Grippe hétérogène : elle relève de contaminations. L’infection peut être de différents types, bactéries, virus, parasites, ou champignons.

Les germes hétérogènes peuvent pénétrer dans notre organisme par coupures, blessures, inoculation (vaccination) ingestion (eau non potable, aliments périmés). Bon à savoir : les virus résistent mal à la chaleur (d’où la fièvre, le corps résiste à sa manière) on peut favoriser la chaleur en prenant un bain chaud, des boissons chaudes, une bonne couverture chaude pour favoriser la transpiration.

Les germes autogènes que notre corps produit, ils interviennent dans un but réparateur et de nettoyage des tissus infectés. Il n’est pas nécessaire de les détruire contrairement aux autres, mais de les transformer. Au lieu de faire la guerre on opte pour la paix dans son milieu psychique ce qui aura des répercussions favorables sur le milieu physique, le métabolisme.  

Les bronches : Il s’agit d’un réseau de petites bronches, des bronchioles qui ressemblent aux racines d’un arbre. La symbolique : il s’agit d’une situation en lien avec le réseau familiale ou professionnel. La bronchite est souvent accompagnée de toux. Elle exprime de la colère. On peut se sentir brimé et éprouver de la critique envers notre entourage. On peut avoir l’impression de tout faire pour leurs plaire, sans arriver à les satisfaire.

Pneumonie ou pneumopathie : découragement par rapport à ce qu’on vit. On ne voit pas d’issue à ce que l’on vit.

Pleurésie : Il y a de l’eau dans la plèvre. La question : ai-je été angoissé par rapport à ma santé ?

Pneumothorax : C’est un effondrement de la partie entre les deux poumons.  Il peut s’agir d’un profond découragement qui amène à ne plus vouloir vivre. On ne voit pas de solution. On peut aussi se sentir abandonné : Est-ce que je pense que ce n’est pas une vie ?

Pour se libérer de ces sentiments et émotions négatifs envers la vie il est nécessaire de les reconnaitre, de les identifier pour comprendre que ce n’est pas la vie qui est responsable de ces difficultés, de ces malheurs, de ces problèmes. La cause vient souvent d’une façon erronée de comprendre une situation ou une relation. Il est parfois nécessaire de changer sa vision en regardant la situation ou la relation sous un autre angle. Afin de pouvoir ouvrir ses bras à la vie et la respirer à plein poumon. C’est ainsi qu’on fait entrer la joie de vivre qui apporte son énergie de guérison.

Avec mes plus lumineues pensées

Chantal