Le langage inconscient dans une relation d'aide

Quelques clefs pour comprendre les fondements

du langage inconscient dans la relation d’aide.

  image-sophro-1.jpgDans la relation d’aide, comme dans toutes les relations, qu’elles soient sociales, familiales, amicales, sentimentales, professionnelles, médicales, il se met en place une communication inconsciente entre deux protagonistes. Cette communication s’exprime d’inconscient à inconscient dans un premier temps. Ensuite, les corps s’expriment par des postures, des gestes, le son de la voix et d’infimes tensions musculaires qui apparaissent à la surface de la peau. Tout cela est involontaire. Il s’agit d’un langage non verbal, qui existe depuis la nuit des temps. A ce stade, ce langage trahit, de façon primaire, notre façon de vivre, nos intentions bonnes ou mauvaises. Et, aussitôt émerge dans l’esprit de l’Autre des préjugés, des a priori, des idées reçues, des croyances, ect, qui peuvent fausser le jugement de la personne qui est en face de nous.

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Les premiers à s’en apercevoir  furent les commerciaux. Les métiers qui sont au contact constant avec une clientèle diverses et variées.  Les premières études sur ce sujet donnèrent naissance à des approches en techniques commerciales appelées « Programmation neuro- linguistique » et « Approche en Morphopsychologie », et bien d’autres. Qui permettent d’entrer d’emblée, avec une personne inconnue, dans une relation de confiance.

Donc plus nous sommes conscient de ce phénomène, plus nous pouvons entrer en contact de façon bienveillante avec autrui. Mais aussi, nous pouvons lui indiquer qui nous sommes et qui nous ne sommes pas. De cette façon  nous maitrisons la situation. Mais pour cela, il est nécessaire de bien se comprendre soi-même. De laisser ses émotions, son ressenti émerger à la conscience afin de les identifier et de mieux les gérer.

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Les premières clés à savoir, que vous connaissez surement tous, sont de regarder la personne droit dans les yeux, de serrer la main d’une façon ferme, ni trop appuyée, ni trop molle. De cette façon nous indiquons à la personne en face de nous que nous sommes bien conscients de ce qui se passe entre les deux,  que notre intention est claire  et que nous sommes d’égal à égal. Sans être sur la défensive, nous sommes ouverts au dialogue, à la communication, parce que nous sommes libérés de nos préjugés et de nos idées reçues. Donc, prêts à accueillir l’Autre sans jugements, de manière authentique.

Dans la relation d’aide, il y a une différence avec un vendeur qui se sert de ces techniques pour mieux cerner son client et l’influencer à acheter son produit. L’intervenant en relation d’aide ne cherche pas à vendre quelque chose, ni à convaincre son interlocuteur qu’il a raison. Donc l’approche doit être différente. Si l’intervenant cherche à établir un sentiment de confiance, ne n’est pas avec l’intention de vendre ses idées, mais plutôt avec l’intention d’aider cette personne à aller mieux. Donc à se comprendre elle-même. Et pour cela l’intervenant doit savoir se débarrasser de ses propres préjugés. En étant ouvert à son ressenti, et à ses émotions, l’intervenant peut alors accueillir toutes les subtilités qui émanent de la personne qu’il veut aider.

Cependant, dans cette relation, il se manifeste bien d’autres phénomènes inconscients.  Parce que l’inconscient connait les intentions de chacun. Et que celui de la personne venue chercher une aide va livrer à l’intervenant les pistes à explorer. Donc peu importe la technique utilisée par l’intervenant, par geste-de-douleurs.jpgexemple :  un kinésithérapeute va vite se rendre compte que les maux de son client sont d’origines psychosomatiques ou émotionnelles. Cette information livrée sans explication à l’Aidé le laissera perplexe. Parce qu’il se demandera qu’est-ce que je peux faire avec ça ? Quelques notions de bases seraient utiles pour guider la personne en proie à ces malaises.

Et parfois se sont d’autres réactions qui vont se manifester, comme peut-être une montée de colère, de la part de l’Aidé. Cela peut paraitre incompréhensible, parce le but de l’intervenant c’est d’aidé la personne venue le voir. Seulement, ce phénomène est purement inconscient. Donc, il est important que l’intervenant en soit conscient, de façon à ne pas prendre pour lui quelque chose qui ne lui appartiendrait pas, puisqu’il s’agit d’un transfert.

Ce transfert a d’ailleurs lieu aussi dans d’autres formes de relation, comme celles que nous connaissons au travail, entre amis, en famille, ou en couple. C’est souvent ce qui produit des conflits, dont nous disons qu’ils sont partis de ce que nous appelons communément  « des broutilles ». Parce que nous nous attachons aux apparences. Certes, la cause apparente du conflit vient d’un d’un comportement, anodin pour l’un tandis qu’il est important pour l’autre. Il y a une démesure.

La formation «  Apprendre à accompagner l’Autre dans la relation d’aide » que j’ai mis en place cette année.

Et qui débutera les 25 et 26 janvier 2014, c’est de cet échange dont il sera question au cours des 6 modules qui seront donnés une fois par mois.

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Le groupe sera constitué de six à huit personnes maximum.

 

 

 

Il reste encore quelques places. Si vous êtes intéressés,  je vous invite à vous inscrire dès à présent en me contactant au : 05.56.74.71.09.

A bientôt

Chantal