Les émotions

Parler de nos émotions, que réprésentent-elles? A quoi servent-elles? Comment ne pas se laisser submerger,
  • Qu'est-ce que la mémoire émotionnelle?


    Imagesbdl1465h 1La mémoire émotionnelle, il s'agit d'un aspect souvent inconscient qui a enregistré toutes les émotions que, pour une raison ou une autre, nous avons oubliée, que nous n'avons pas pu exprimer. Parfois nous revivons des situations similaires, dans lesquelles nous ressentons comme un blocage, ou des colères. A la longue, ces situations se répètent de plus en plus souvent et cela nous dérange beaucoup. On ne comprend pas pourquoi. Ce qui fait que nous sommes comme dans une colère, ou d'autres émotions, quasi  permanentes. Les neuro-scientiques ce sont aperçus qu'à force d'enmagasiner ces états émotionnels, au fond de soi, cela pouvait  avoir un impact sur un de nos organe et créer une maladie.

     Ils nous invitent à apprendre à gérer nos émotions. Cela ne veut pas dire que nous pouvons nous laisser aller à la colère. Parce que la retenir ou se laisser emporter par elle n'est pas bénéfique pour nous. Gérer ses émotions, cela veut dire que nous devons apprendre à mettre des mots sur nos émotions. La langue française possède un grand vocabulaire pour exprimer nos émotions. C'est juste que nous n'avons pas appris à nous en servir. 

    Lorsque nous sentons une émotions montée, il s'agit de mettre un mot sur ce ressenti. Je suis triste, je suis en colère, je me sens impuissant, j'ai peur, il existe beaucoup de mot pour exprimer nos essentis. Les scientifiques nous invitent juste à utiliser le mot qui correspond. Avec la colère par exemple, si je dis "je suis en colère parce que vous m'avez reprocher quelque chose que je n'ai pas fait".  Cela fait redescendre mom émotion. Je vais pouvoir m'expliquer plus calmement avec la personne avec qui je suis en conflit. Et les tensions en moi vont s'apaiser. Tandis que, lorsque je retiens mon émotion, celle-ci va perdurer plus longtemps et finalement se fixer dans mon corps. Plus tard, Il va exprimer ce conflit non résolu, par des douleurs. 

    Cependant, il faut savoir que nos émotions sont en lien étroit avec nos pensées et qu'elles sont fugaces. Lorsque je pense à la mer, j'éprouve une émotions agréable, suscitée par la pensée du plaisir que je prends à nager. Les émotions de joie, d'enthousiasme, de plaisir, procurent à mon corps une énergie posistive, qui va me maintenir en bonne santé. Pour cela, je vais cultiver mes émotions positives. Cela demande de lâcher les émotions désagréables. Pour en arriver là, je dois exprimer au fur et à mesure les émotions que je ressens, agrables comme désagréables.

    Et pour celles que j'ai emmagasinées au fond de moi, je vais m'intérioriser, afin de les exprimer, pour retrouver le souvenir de l'évènement qui a généré ces émotions. Ce n'est pas sûr que je puisse faire ce travail thérapeutique seule. Je vais avoir besoin, au début d'être aidé. C'est la raison pour laquelle, j'ai mis en place des stages de deux jours pour permettre à tous ceux et celles qui souhaitent se libérer de ces lourds bagages, d'être compris, soutenus, encouragés, accompagnés. Pour ensuite apprendre à utiliser leurs émotions à bon escient.    

  • Le conflit intérieur

     

    Dans un précédent message, je parlais de la relation entre le conscient et l’inconscient et je disais qu’il pouvait parfois y avoir un conflit entre les deux. Pour bien comprendre cette relation il est nécessaire de comprendre la fonction de chacun.

    Le conscient est une sphère contenant, notre conscience : c’est à dire nos réflexions sur des idées que nous nous faisons sur le monde extérieur, sur le monde intérieur, sur notre façon de penser, sur nos convictions, nos valeurs dans la vie, sur tout ce qui nous revient en mémoire. Un ensemble de faits psychiques dont nous sommes conscients, par opposition avec ceux que nous avons oubliés. Ce champ s’élargit chaque fois que nous prenons conscience de quelque chose qui nous avait échappé jusque là, d’une nouvelle conclusion face à une situation particulière. Il nous permet d’adapter un comportement, à une situation nouvelle, à notre intérêt, à nos valeurs, à notre raisonnement, aux buts que nous nous sommes fixés dans la vie. Ou que l’on nous a fixés, comme par exemple, notre patron dans le travail.

    L’inconscient est une sphère qui inversement contient, tous nos souvenirs : c’est à dire toute notre mémoire. Qui elle-même contient, tous nos ressentis, toutes nos émotions, tous nos sentiments, sur toutes nos expériences passées, sur nos mécanismes de survie, sur nos désirs refoulés, sur nos pulsions, sur nos automatismes, nos attentes, nos potentiels, nos idéaux. Mais surtout, il contient tout ce que nous avons oublié. Tout ce que nous ne voulons pas retenir. Tout ce que nous ne voulons pas voir, pas entendre, pas ressentir, parce que cela nous a fait trop mal. Ou bien parce que cela ne se fait pas dans notre monde, parce que ce n’est pas convenable. Donc, le plus souvent, l’inconscient contient entre autre ce que nous appelons nos refoulements. C’est à dire, nos hontes, nos sentiments de culpabilité, nos colères, nos peurs. Tout ce qui nous a fait souffrir. Toutes nos incompréhensions sur ce qui nous est arrivé, les questionnements qui n’ont pas trouvé de réponse. Il est un peu comme une banque de données. Il est aussi en lien aussi avec ce que C.G.Jung a appelé l’inconscient collectif, qui lui contient les mémoires familiales et celles de l’humanité. Il est un peu comme un iceberg, ce qui est en surface est beaucoup plus petit que ce qui est sous l’eau. C’est à dire que nous ne pouvons avoir accès qu’à une partie de notre inconscient, que Freud a appelé le préconscient.

     

    La question posée était : comment harmoniser conscient et inconscient ? Ou comment résoudre un conflit intérieur ?

    Pour répondre à cette question, il est nécessaire d’identifier le conflit intérieur. Bien souvent on part d’un mal être, qui n’est pas toujours bien défini. Une série de questionnement va donc nous être utile pour pouvoir mettre des mots sur ce mal être. Le conflit vient de ce que d’un côté, avec ma conscience, je veux obtenir quelque chose qui me semble raisonnable. Ou qui pour moi, va de soi. Comme l’amour, le respect, l’attention, ect… Mais comme je ne l’obtiens pas, je suis frustrée et je ne comprends pas. Parce que d’un autre côté, j’ai une croyance qui affirme le contraire. Cette croyance vient d’une interprétation que j’ai pu tirer d’une situation, quand j’étais enfant ou adolescente et dont je ne me souviens plus. Par exemple, je veux pouvoir me lancer dans une nouvelle activité, quelque chose que j’ai toujours eu envie de faire. Mais, je ne sais pas pourquoi, je me sens empêchée, comme bloquée. Cela vient d’une croyance que j’ai totalement oubliée. Celle-ci s’est glissée dans mon inconscient. Si je réfléchis à ce projet, je vais émettre des résistances qui vont se manifester par des phrases que j’objecte, comme : je ne peux pas parce que, je dois accorder plus de temps à ma famille ! Ou bien, je ne suis peut-être pas capable ! Et si ça ne marche pas ! Ca ne va pas plaire à ma mère, à mon ami, ect…

    Le questionnement pertinent va me guider à trouver une piste : Depuis quand est-ce je ressens ce mal-être ? Que s’est-il passé juste avant ? Avec qui ? Qu’ai-je ressenti sur le moment ? Cela pour identifier ce mal-être. Etait-ce de la honte, de la culpabilité, de la colère, un sentiment d’impuissance ? Ensuite, on pourra remonter à l’origine. Quand ai-je ressenti cela pour la première fois ? Ai-je déjà vécu une situation similaire dans mon passé et avec qui ? Quelle croyance ou quelle interprétation, quelle conclusion en ai-je tiré, à cette époque ? Quelles sont les phrases que j’ai entendues sur moi, dans mon enfance. ?

    Parce que bien souvent la souffrance, que nous ressentons aujourd’hui, a été déclenchée par une situation, dans laquelle nous éprouvons un profond sentiment négatif, que nous avons déjà ressenti autrefois, dans un cas similaire. Et à cette époque nous n’avions pas la possibilité de trouver une résolution parce que l’enfant n’a pas le pouvoir, c’est le parent qui l’a. Il nous enseigne ce à quoi il croit. Mais est-ce la vérité ? Cette vérité a-t-elle encore cours aujourd’hui ? Est-ce notre vérité ?

     Le but de retrouver ces souvenirs est qu’ensuite on peut apporter une transformation sur la conclusion que l’enfant que nous étions avait fait, à cette époque.

    De façon à ce que cette nouvelle interprétation des faits soit plus en accord avec l’adulte que nous sommes devenus. Nous pouvons ausi nous appuyer sur nos forces, sur les qualités de notre être profond, sur nos talents, sur notre potentiel. 

    Mais avant, il est nécessaire d'accueillir notre enfant intérieur, de  l'écouter, de compatir avec lui, de l'aider à sortir toutes ses émotions, de le consoler. Cela peut-être difficile seul, surtout au début. Voilà pourquoi il est utile de se faire aider par une personne neutre. C'est cela que nous appellons une libération de mémoire émotionnelle. Après l'avoir expérimenté avec quelqu'un et sur des traumatismes importants, on peut ensuite continuer seul pour sortir d'autres conflits intérieurs ou cicatriser d'autres blessures. La bonne nouvelle c'est que l'on peut s'en libérer.

    Bonne libération intérieure, avec toute mon amitié.

    Chantal